Gilles FOXONET (LR/ Les Républicains), maire de Baixas, vice-président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), était présent, en famille, sur le territoire de l’agglomération perpignanaise, ce samedi 17 novembre 2018, aux côtés des manifestants en colère “contre la hausse des taxes des carburants”.

Près de 300 000 personnes (chiffres du Gouvernement) ont manifesté toute cette journée en France, où pas moins de 2 200 points de rassemblement ont été recensés.

Le maire de Baixas a tenu par sa présence à soutenir le mouvement : “Je ne suis pas là en tant qu’élu, mais bien en tant que simple citoyen, je comprends et j’entends la colère qui s’exprime. J’assume ma présence, il n’y a aucune arrière-pensée de récupération politique (…). Il y a urgence à apporter des réponses aux questions qui sont soulevées ici par ces manifestants apolitiques, qui ont dressé des barrages filtrants spontanés, qui revendiquent être la voix d’un peuple en souffrance (…). Le but n’est pas de paralyser le pays, mais d’être entendu (…). Pour certaines catégories sociales, la perte du pouvoir d’achat est spectaculaire. Beaucoup de gens, de condition modeste, n’avait jamais manifesté de leur vie. J’ai rencontré, discuté, avec des familles entières, des retraités, des agriculteurs qui n’arrivent plus comme on dit à joindre les deux bouts, beaucoup de personnes “invisibles” ailleurs et dans les statistiques (…). Qu’on soit d’accord ou pas avec le mouvement, c’est beaucoup de détresse qui s’est exprimée aujourd’hui. C’est un mouvement de grande ampleur qui s’est diffusé sur le territoire départemental, depuis les péages autoroutiers du Boulou jusqu’à l’agglomération perpignanaise. Je pense que cette journée fera date, c’est une marée citoyenne et c’est cela qu’il faut retenir”.