Daguerréotype, du nom de Daguerre, inventeur de la photographie. C’est ainsi que le président de l’association, « Villa Stagello », Christian MALLET-CARRE, devait nous présenter la future exposition devenue traditionnelle et annuelle.

Cette exposition portera donc cette année sur la photographie avec des clichés anciens et nouveaux sur le village.

Une histoire de la photographie de 1850 à nos jours

Des habitants du village qui prêtent des photos anciennes pour alimenter l’exposition. Plus particulièrement, cette dernière s’appuie sur un don fait au archives départementales. Nous pourrons y voir des clichés de la première pose de la statue de François Arago en 1865, ainsi que des représentation de la grotte nommée « mouli del vent » sise à l’avenue de la gare. Nous y verrons aussi des photos du cimetière wisigoth sur la route de Montner.
Mais Christian nous réserve quelques surprises qu’il n’a pas voulu nous dévoiler. Nous en ferons la découverte le jour du vernissage, le lundi 13 novembre à 18h, à « l’Espace Mandela ».

Figure clé dans la naissance de la photographie, François Arago

Après la mort de Niépce, Daguerre poursuivra seul les recherches sur la capture des images et inventera le daguerréotype. Ainsi, le procédé photographique devenait plus aisé. Pendant l’été mouvementé de l’année 1839, Arago s’employa à faire voter une loi accordant une pension annuelle et viagère de 6 000 francs à Daguerre et de 4 000 francs à Isidore Niépce, en récompense de la contribution de son père.
Arago pensait que c’était à l’Etat qu’incombait la tâche d’encourager l’étude des sciences utiles.

Du daguerréotype au drone

C’est l’atelier d’architecture de Caroline Serra de Carcassonne, actuellement en charge du projet de restauration de l’église du village, qui prêtera son concours en présentant des plans extérieurs du monument. Ces plans, comme de bien convenu, ont été réalisés grâce à l’entreprise « Assistance drone » de Perpignan. Nous passerons ainsi allègrement, des premières photos réalisées avec le daguerréotype, aux dernières technologies.
Très certainement, lors de la visite de l’exposition, aurons nous présente à l’esprit, l’image des premiers photographes recouvrant leur tête d’un drap noir. Et nous aurons dans notre poche, le téléphone portable, véritable ordinateur, avec lequel nous réalisons des photos souvenirs, autant que nous le désirons. Photos, que nous pouvons envoyer en quelques secondes, de l’autre côté de la planète.
Ces incroyables avancées technologiques réalisées en moins de deux siècles.

Ceux qui seraient intéressés par des prises de vues par l’intermédiaire d’un drone, peuvent le faire en se rapprochant de l’entreprise ci-dessus citée. Tel : 06 29 28 12 77.

Joseph JOURDA.