« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ». Anatole France.

L’attentat de Sarajevo le dimanche 28 juin 1914 à l’encontre de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, devait être le déclencheur de cette tuerie. Le plus terrible fléau de l’humanité et du genre humain pouvait commencer : la guerre.

C’est un devoir de mémoire indispensable pour notre pays et son avenir, que les pouvoirs publics, les associations d’anciens combattant font passer tous les ans à l’occasion du 11 novembre. Quelle famille, n’a pas eu à déplorer un mort, parfois deux et plus, devant ce conflit qui a ensanglanté la terre de France en ce début du 20e siècle. Cette année, il revêt un aspect particulier. C’est le centenaire.
Un député, Jean-JAURéS, s’est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Assassiné à la veille du conflit par Raoul Villain, il était un partisan de l’armée liée à la nation, le contraire de « l’armée de caserne ».

 

 

« Villa Stagello » à l’initiative de la commémoration

 

 

Dans notre village, c’est l’association « Villa Stagello » qui est heureuse d’inviter la population à diverses manifestations liées au centenaire, du 10 au 18 novembre de 10h à 12h et de 15h à 18h à la salle Mandela.
– Samedi 10 novembre à 18h, conférence à la salle Mandela, « de Guerre et d’Espoir » par Magali RIEU (Archives départementales. Attachée de conservation du patrimoine).
– 11 novembre, défilé traditionnel au monument aux morts avec la participation de « la clé des Chants » et vernissage de l’exposition.
– Jeudi 15 novembre à 18h, salle Mandela, conférence par Michel CADé. (agrégé d’histoire, professeur émérite de l’Université de Perpignan, président de l’institut jean Vigo).
À cette occasion, nous aurons le plaisir d’écouter André TORREILLES lire des poèmes d’Albert BAUSIL, écrivain et journaliste. Ce dernier a été un acteur important de la vie culturelle de notre département dans la première moitié du XXe siècle. Une rue porte son nom dans le village.
Venez nombreux participer à cette commémoration. C’est un moyen de rendre hommage à tous ceux qui sont morts pour que nous vivions libres.

Joseph JOURDA.