Le fait est tellement rare mais combien important, qu’il mérite d’être souligné. En effet, les diverses démarches de l’opposition municipale (pétition sur le net, lettre à tous les sénateurs) ne sont pas restées sans lendemain.

 

Cet engagement, a permis à la vice-présidente du sénat, Jacqueline GOURAULT, de déposer une question écrite à Najat VALLAUD-BELKACEM, la ministre de l’Enseignement.

 

Rappel des faits

Une classe du primaire, ouverte en 2015, doit fermer ses portes à la prochaine rentrée. Coût de l’opération pour les deniers communaux, 100 000 €uros. Les parents d’élèves prennent à bras-le-corps ce problème et lancent une pétition. Ainsi, l’inertie du Conseil municipal est remplacée par un semblant d’action de ce dernier qui se terminera dans le bureau de l’inspecteur d’académie. À ce jour, plus aucune information émanant de ce côté-là. Dans le même temps, une pétition, suivie d’une adresse aux sénateurs était lancée par l’opposition municipale conduite par Pierre CONTET. Deux rassemblements ont eu lieu où des citoyens sont venus apporter leur soutien, dire leur mécontentement.

 

Où en somme nous ?

Au-delà des nombreux signataires de la pétition des parents d’élèves, de celle sur le net, la lettre adressée aux sénateurs a porté ses fruits. Ainsi, plusieurs d’entre eux, ont également fait savoir leur réprobation devant de telles démarches qui nuisent non seulement à l’éducation des enfants, mais aussi au bon équilibre financier des communes rurales. L’idée avancée serait, que lorsque la décision a été prise d’ouvrir une classe, celle-ci ne puisse pas être remise en question avant trois ans. Bonne initiative, il nous semble qui nous l’espérons, amènera l’inspection académique à revenir sur ses décisions de fermeture, pour le moins arbitraires, en ce qui concerne la classe dans notre village.

 

Une initiative citoyenne

A notre souvenir, il est inusité de voir une initiative locale prise en compte par les plus hauts représentants de l’État. Ainsi, la démonstration est faite, que le peuple souverain, représenté par des élus de proximité devenus leurs porte-paroles, peuvent se faire entendre au plus haut niveau, que leurs luttes peuvent être entendues, que la fatalité n’est pas une fin en soi. Encore est-il nécessaire que ces élus ne renoncent pas devant la première difficulté, comme cela semblait être le cas en ce qui concerne les élus majoritaires.
Nous attendons, avec grande impatience, la suite du déroulement de cette initiative singulière qui semble rapprocher les citoyens des élus, et donc combattre le « tous pareils ».


Nous attendons avec impatience également la publication des noms des Sénateurs qui se seront engagés dans cette démarche.
À bientôt donc !

 

Joseph JOURDA.