À défaut de déclarer (â 9h en tout cas ce jeudi 19 octobre 2017) l’indépendance de la Catalogne, Carles PUIGDEMONT, président de la Generalitat de Catalunya, aura réussi à planter son territoire au plan économique : en deux semaines, il aura mis tous les clignotants au rouge, enfonçant la Catalogne dans une crise spectaculaire digne d’un scénario pour le Guiness Book, si l’on en croit les experts économistes barcelonais,,,
En une quinzaine de jours effectivement, près d’un demi-millier d’entreprises catalanes ont déplacé leurs sièges sociaux de Barcelone à Madrid, Alicante, Valence… ou encore Cordoue comme l’a fait hier le Numéro 1 des pâtes en Espagne (l’équivalent de PANZANI en Italie), l’entreprise GALLO.
Fuite de sièges sociaux certes, mais également de capitaux (car dans ces cas là cela entraine forcément un déplacement de la fiscalité).
Mais c’est surtout les premiers chiffres émanant des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration de la Costa Brava qui inquiètent : moins 20% depuis le début de la crise entre Barcelone et Madrid ! Du jamais vu.
Chez les séparatistes catalans, on attribue ce recul de l’économie touristique catalane aux attentats qui ont eu lieu en août à Barcelone et à Cambrils.
« Faux! », répond on chez les professionnels du tourisme, « car en septembre nous n’avons pas connu une telle chute ! ».
À suivre.