Daniel Mach, député-maire UMP de Pollestres, est décidément bien l’homme fort – au sens propre comme au sens figuré – du parti la Majorité présidentielle dans les P-O.
C’est (un peu) grâce à lui que Jean-Paul Alduy (sénateur-président de l’agglo PMCA) a dû abandonner la mairie de Perpignan (à Jean-Marc Pujol). On le dit.
C’est (beaucoup) grâce à lui si François Calvet (député-maire du Soler) a pu flinguer Jacqueline Irlès (députée-maire de Villeneuve-de-la-Raho) pour prendre la présidence du Comité départemental de l’UMP’66. On le dit.
C’est (passionnément) grâce à lui, Daniel Mach, si des idées (et un homme) de l’extrême-droite feraient leur chemin au sein des instances nationale et départementale de l’UMP, au point d’aller recruter – à l’occasion des prochaines élections cantonales, en mars 2011, pour le canton IX de Perpignan (Bas-Vernet) – dans les rangs de l’extrême-droite locale, l’ancien patron départemental du Front-National, Jean-Louis de Noëll, de par ailleurs ex-conseiller municipal Lepéniste à Perpignan. On le dit.
Il faut savoir que Daniel Mach se retrouve au coeur du dispositif, très influent, de la Charte du Collectif de la Droite Populaire, lancée le 14 juillet 2010 par 35 députés de l’UMP, dont, en Languedoc-Roussillon, Elie Aboud (Hérault/ Béziers)… et Daniel Mach.
Parmi ces 35 députés, on (re)trouve : Maryse Joissain-Masini, Thierry Mariani, Bernard Debré, Patrice Calmejane, Lionnel Luca, Brigitte Barèges… Vingt de ces trente-cinq parlementaires sont d’ailleurs issus des régions du Grand-Sud-Est (PACA, L-R, Corse et Rhône-Alpes).
Comme le soulignait le journal Le Monde dans son édition datée du Jeudi 23 décembre 2010, ce Collectif de la Droite Populaire – Qui vient de faire sa première apparition publique… et coordonnée pour s’imposer dans l’action – développe plusieurs points au sein des instances dirigeantes de l’UMP : notamment l’immigration “Qui doit être contrôlée et maîtrisée” ; le travail “Ceux qui travaillent doivent pouvoir conserver le fruit de leurs efforts” ; et la sécurité “Première des libertés”.
Et Patrick Roger, auteur de cet article paru dans Le Monde, en page 10, de poursuivre : “La Charte du collectif lancée par des députés de l’UMP revendiquant leur appartenance à une “droite de conviction”, entend défendre “la nation, le patriotisme et la République”, “contre les tabous du politiquement correct”…