L’économie de notre territoire est fragile, c’est pourquoi il est primordial d’éviter tout sabordage de ses structures, et d’unir les forces des acteurs publics et privés pour son développement.

 

Un récent article à charge contre l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes-Méditerranée publié sur les réseaux sociaux est l’exemple de sabordage injustifié et infondé contre les outils de reconquête économique pour notre ville et notre département.

 

En effet, une association dénonce la gestion de l’aéroport en exposant des chiffres contestables de baisse de la fréquentation. L’Association en question remonte à 2005 pour prouver une baisse de la fréquentation en omettant toutefois de préciser que les raisons de cette baisse sont multiples et pas seulement locales, et surtout en évitant de préciser que la tendance est à la hausse avec une progression de 10,1% l’an dernier… et une prévision de 21 % à la fin de 2018, grâce à l’ouverture des dernières lignes, soit 440 000 passagers par an, 12 000 de plus qu’en 2005…

 

Il est également dommage que ne soient pas repris les résultats de l’étude commandée en septembre 2017, par la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, au cabinet d’ingénierie économique Le BIPE sur les « Retombées socio-économiques du transport aérien en Occitanie » et qui révèle que l’écosystème de l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes-Méditerranée a généré, en 2016, 90 millions d’Euros de PIB et 1340 emplois (directs et indirects). Chaque euro investi sur l’aéroport rapporte 14 euros de PIB, chaque passager a généré 239 euros de dépenses sur le territoire.

 

Prendre le risque de jeter l’opprobre sur un outil essentiel du développement économique du territoire – sans preuve et sans mesure – est  très grave.

 

Olivier AMIEL 

Adjoint au maire de Perpignan.