Alors que les députés « En Marche » des Pyrénées-Orientales se sont murés dans la loi du silence imposée par leur parti depuis le début de l’affaire « BENALLA-MACRON » mercredi soir, voici qu’enfin un des trois parlementaires ose réagir ce dimanche. Il s’agit de Sebastien CAZENOVE qui intervient pour… ne rien dire.

En tout cas rien sur la question essentielle de cette affaire : la dissimulation par le Président de la République et par le ministre de l’Intérieur des agissements du proche « collaborateur de cabinet » de l’Elysée alors qu’ils sont informés depuis le 2 mai.

Le député CAZENOVE se contente de reprendre les éléments de défense devant la justice de Monsieur BENALLA qui serait intervenu avec les autorisations policières et seulement pour prêter main forte aux forces de l’ordre au titre de l’article 73 du code de procédure pénale. Comme s’ils avaient besoin d’un barbouze qui semble plutôt encombrant et gênant pour eux…

On remercie donc le député CAZENOVE d’avoir quand même eu le courage contrairement à ses collègues de réagir et de tenter de défendre la position du Président de la République sans qui, aucun d’eux seraient élus aujourd’hui.

Cependant, on attend toujours leurs positions sur un manquement grave du Président de la République et de son entourage qui étant alertés des agissements étaient dans l’obligation légale de saisir la justice.

Sans les révélations du journal Le Monde, l’affaire serait restée planquée sous le tapis, et Monsieur Benalla n’aurait eu qu’une simple mise à pied de quinze jours comme sanction.

En attendant, que les parlementaires « En Marche » le veuillent ou non, nous sommes bel et bien face à un scandale d’Etat que la loi du silence ne pourra plus endormir.

Olivier AMIEL
Adjoint au maire de Perpignan
Trésorier Les Republicains des Pyrénées-Orientales