La mobilisation d’associations des Pyrénées-Orientales afin de prévoir d’accueillir un hypothétique gouvernement catalan en exil a de quoi surprendre et gêner…

Sans être indifférent à ce qu’il se passe au Sud, il faut raison garder : non l’Espagne n’est pas redevenue un régime Franquiste nécessitant un exil du gouvernement comme à l’époque de la seconde République, mais reste une démocratie et un État de droit.

Il n’y aura pas de nouvel exil de gouvernement à Mexico, Paris, ou Perpignan… Mais que ces bonnes âmes qui proposent des logements et en cherchent encore « avec un certain standing » (tout de même) se rappellent que des familles de notre département vivent dans 16 000 logements privés potentiellement indignes, et que chaque année plus de 700 demandes d’urgence de sans domicile fixe ne sont pas satisfaites par manque de places dans les centres d’hébergement. Leur élan de solidarité pourra finalement servir…

Olivier AMIEL,

adjoint au maire de Perpignan.