Dans le cadre de mon travail parlementaire, j’ai choisi d’intégrer le groupe d’études « Vigne, vin et œnologie ». Un groupe d’études qui, comme son nom l’indique, met en avant le travail des vignerons, la richesse de nos territoires, et mène un travail de fond sur la filière, dont voici quelques thématiques abordées.

 

Vins doux naturels
Je travaille actuellement avec les membres du groupe d’études sur la protection de l’appellation « Vins doux naturels » (VDN), qui représente une production emblématique dans notre département (Muscat de Rivesaltes, Rivesaltes, Maury, Banyuls…).

 

Usage de pesticides
Nous travaillons également sur la règlementation concernant l’usage des pesticides. Pour ma part, j’ai pu me rendre dernièrement, avec mon collègue Sébastien CAZENOVE (NDLR, député LREM de la 4ème circonscription des P-O), sur deux sites, à Tresserre et Torreilles, où des expérimentations sont menées dans l’optique d’une agriculture sans produits phytosanitaires. Une visite instructive qui permet de se projeter dans un avenir agricole avec moins de produits nocifs, et de comprendre que notre territoire aura des difficultés supplémentaires à se passer des produits phytosanitaires en raison des aléas climatiques et des caractéristiques du sol des Pyrénées-Orientales.

 

Etiquetage des vins rosés français
Dernièrement, c’est la pratique trompeuse d’étiquetage sur les bouteilles de rosés francisés qui a retenu toute notre attention. Adoptés en première lecture à l’Assemblée nationale, les amendements de Philippe HUPPé, président de l’Association Nationale des Elus de la Vigne et du Vin, et d’Alain PéREA, député de l’Aude, visant à clarifier la provenance des vins sur les étiquettes, ont été rejetés par le Sénat. Pourtant, convaincu de la nécessité d’améliorer la traçabilité des vins, le ministre de l’agriculture a décidé de compléter la législation en imposant le lieu de production sur l’étiquette. Mes collègues et moi-même, nous félicitons de la décision du ministre qui répond ainsi aux attentes des consommateurs, des producteurs et des élus des territoires viti-vinicoles qui défendent sans cesse leur travail, leur savoir-faire et l’excellence de leurs produits.

 

Prévention santé
Actuellement, se pose également la question de la prévention contre l’alcoolisme. Le souhait du gouvernement est d’associer la filière vin à la campagne menée par Agnès BUZYN et le ministère de la santé. Plusieurs points ont été éclaircis suite à un rendez-vous ministériel demandé par la présidente du groupe d’études, Marie-Christine VERDIER, relatifs aux pictogrammes. La loi Evin ne sera pas modifiée et il n’y aura pas de hausse de la fiscalité.
La viticulture bio et les aléas climatiques sont enfin au cœur de notre travail et de nos préoccupations. Dans ce sens, nous auditionnons les représentants de la filière régulièrement pour pouvoir proposer des mesures qui soutiennent et protègent les professionnels et acteurs de la filière, mais également les consommateurs. Une prochaine réunion sur la fiscalité est prévue courant septembre avec les ministères concernés.
Enfin, je me félicite que Nathalie LOISEAU, ministre en charge des affaires européennes, vienne ce lundi 3 septembre, à la rencontre des vignerons du Roussillon. A cette occasion, je serai présente à ses côtés.

Laurence GAYTE (LREM/ La République En Marche!), députée de la 3ème circonscription des P-O.