“Les sempiternelles jérémiades d’Olivier Amiel.

Décidément, Olivier AMIEL, adjoint au maire de la ville de Perpignan, ne sait plus à quel saint se vouer. Après maintes déambulations et suppliques, il cherche désespérément une divine inspiration au cœur de la vénérable place du Puig, haut lieu du quartier Saint-Jacques. Il est irrémédiablement confronté à un amas de ruines d’une inquiétante étrangeté et forcément à une mésaventure kafkaïenne.
Au cours d’un entretien à « Causeur », plateforme numérique d’information, le 19 août dernier, Olivier AMIEL avait fait état de troubles à l’ordre public dans le seul but de bloquer le chantier de l’îlot Puig. Depuis l’arrêt du chantier de démolition, il n’avait pas hésité à mettre en cause publiquement Romain GRAU, exclu des Républicains et aujourd’hui député des P-O de La République en Marche! (LaREM).
À mesure que l’on suit les nombreuses déclarations publiques d’Olivier AMIEL, il convient de se rendre à l’évidence qu’il ne cesse de vilipender également : « les bloqueurs, les marchands de sommeil, les trafiquants, les individus autoproclamés – représentants d’habitants -, les politiciens qui se détournent de l’intérêt général, et tous ceux qui agissent pour des intérêts personnels… ». Cela fait beaucoup de monde !
Assurément, toutes ces incriminations affichées, sans la moindre retenue, finissent par devenir excessives, voire même obsessionnelles. Aussi, il lui sera difficile de convaincre les habitants de la Ville de Perpignan sur le sort de son projet. Et malgré tous ses efforts pour réaliser des tours d’escamotage sur la place de la Révolution Française, Olivier AMIEL ne sortira pas indemne de ce dossier urbain mal ficelé par ses soins, pas plus qu’il atteindra une quelconque considération. C’est en tout cas l’une des lectures possibles de cette étrange coterie perpignanaise.
La question essentielle qui intéresse les contribuables de la ville de Perpignan est de savoir quelle autorité bloque ce chantier de démolition ? Et en vertu de quelles motivations ? A propos du futur du quartier Saint-Jacques, les masques doivent enfin tomber pour faire apparaître au grand jour le visage hideux d’un clientélisme local qui dure hélas depuis trop longtemps”.

 

Henri RAMONEDA.