Sur le thème de la réhabilitation du quartier Saint-Jacques, nous voilà donc invités à suivre les joutes électorales d’Hermeline MALHERBE, de Romain GRAU et de Jean-Paul ALDUY. Manifestement complices, ces trois compères politiques n’hésitent pas à se donner la main pour s’opposer à Jean-Marc PUJOL, maire de Perpignan.

Au cours de cette saison estivale, donc voilà que dame Hermeline MALHERBE, présidente du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales, nous a fait part de son admirabilissime diagnostic : le différend issu de la démolition partielle de l’îlot Puig provient tout simplement d’un manque de concertation entre la mairie de Perpignan et les habitants du quartier. Est-ce donc possible ?
Cette conclusion relayée par sieur Romain GRAU et messire Jean-Paul ALDUY, révèle leur incroyable perspicacité… Décidément, nul besoin de faire appel à un tank pour détruire l’îlot Puig, il suffit tout simplement de consulter un think tank, hermelinien, of course ! En fait, rien de tel pour se consacrer à la préparation des futures élections municipales de Perpignan…
De surcroît, l’analyse commune – que dis-je, la réflexion partagée ! – d’Hermeline MALHERBE, de Romain GRAU et de Jean-Paul ALDUY sur le thème de la réhabilitation du quartier Saint-Jacques dénote un singulier défaut de sincérité de leur part et, surtout, un manque total de considération à l’égard des techniciens de la Ville de Perpignan et de son Office municipal.
Franchement, ce trio de la politique roussillonnaise n’est pas crédible. Surtout quand il entonne en chœur le refrain : « le clientélisme est mortifère pour la ville de Perpignan ! ». Eh bé, on aura tout entendu à Perpignan et ses environs sur l’Archipel et les îles, les pirates et les chaussettes…
Au-delà de la cohésion symbolique de ce trio, cohésion sensible, psychologique et presque affective, néanmoins, il existe encore une vérité historique et un devoir de mémoire. Qu’on se le dise, Jean-Marc PUJOL, maire de Perpignan, devra faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour affronter cette coalition éprise de mauvaise foi.
Henri RAMONEDA.