Dans le cadre de la démolition de l’îlot « Puig », Olivier AMIEL, adjoint au maire de Perpignan, chargé de l’Urbanisme, nous invite à le rejoindre sur son intention de réinsérer dorénavant les habitants du quartier Saint-Jacques dans la vie sociale, économique et urbaine de Perpignan…

Et pour nous convaincre, il s’appuie sur une délibération présentée par Claude BARATE en 1990 auprès du Conseil municipal de la Ville de Perpignan qui prévoyait d’offrir une vie urbaine de qualité aux trois quartiers historiques : Saint-Mathieu, La Real et Saint-Jacques.
Curieusement, Olivier AMIEL n’hésite pas un seul instant à dédouaner les principaux responsables politiques qui depuis 1990 gèrent les cordons de la bourse des contribuables de la ville de Perpignan sans discontinuer pour un si piètre résultat.
Pour masquer une rénovation urbaine quasi inexistante, Olivier AMIEL met en cause un tissu social altéré, les marchands de sommeil, les délinquants qui freinent la dynamique sociale, économique et urbaine du centre historique de Perpignan.
Il convient de se rendre à l’évidence que sans tractopelle pour démolir à tort et à travers un pan de notre patrimoine ancien, les Républicains et les Centristes de la majorité municipale de Perpignan paraissent déboussolés. Dernièrement, les pelles mécaniques étaient à nouveau à l’œuvre pour détruire le cimetière médiéval d’Orle, situé près de l’avenue Julien Panchot.
De plus, nous assistons à l’abattage de tous les grands arbres de la ville de Perpignan sans volonté de remplacement systématique. Quand on pense que la ville de Londres dispose d’un arbre par habitant, cela laisse rêveur ! Bref, au Conseil municipal de Perpignan depuis 1959, les démolitions du patrimoine historique se succèdent sans émouvoir les principaux responsables municipaux. Attila un jour, Attila toujours ?

Henri RAMONEDA