“Adoption du paquet cohésion : 325 milliards d’euros pour la croissance et l’emploi”, par Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (UMP, PPE, FR), députée européenne, conseillère municipale de Perpignan.

– “Avec 325 milliards d’euros, la nouvelle politique permettra d’investir pour la croissance et l’emploi dans toutes les régions européennes” ont salué les élus à l’issue de l’adoption à une large majorité du paquet législatif régissant la politique régionale, après plus de 2 ans de négociations.

“En ces temps de crise, les fonds structurels sont les derniers investissements publics d’avenir de grande ampleur en Europe. Le “pacte de croissance” est le fruit de notre négociation de longue haleine commencée ici en 2011, et non le trophée du président socialiste français”, ont ajouté les élus.

“C’est maintenant aux États et aux régions de prendre le relais, sans complexifier, ni surtout politiser l’attribution de ces fonds”, ont conclu les députés UMP au Parlement européen.

En détails :

“Nous avons obtenu la création d’une nouvelle catégorie de région “en transition” – avec une enveloppe de 32 milliards d’euros- qui permet de mieux prendre en compte les besoins de territoires en difficulté. Dix régions françaises sont concernées : Picardie, Basse-Normandie, Nord-Pas-De-Calais, Lorraine, Franche-Comté, Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Corse”.

“Ces crédits ne pourront pas être dépensés n’importe comment : nous avons mis en place des conditions pour que les investissements soient ciblés sur des secteurs d’avenir : la recherche, les nouvelles technologies, le développement durable et les PME”.

“La performance et l’efficacité ont été également mises au premier plan, pour que les contribuables puissent mesurer la valeur ajoutée de ces fonds”.

“Enfin, il était normal que ces crédits soient liés au respect du pacte budgétaire : les fonds seront réorientés lorsque un État rencontre des difficultés et suspendus en cas de déficit excessif et manquement grave aux règles communes”.