De nombreuses personnalités étaient présentes, hier après-midi, à Sorède (“Solaire par nature”… selon sa devise !), pour l’inauguration de plusieurs sites et réaménagements urbains. Parmi celles-ci, réunies autour d’ Yves Porteix, maire, et de son conseil municipal : Philippe Saffrey, sous-préfet de l’arrondissement de Céret, Christian Bourquin (PS), sénateur des P-O et Président de la Région Languedoc-Roussillon, François Calvet (UMP), sénateur des P-O et maire de Le Soler, Pierre Aylagas (PS), député de la circonscription et président de la communauté de communes Albères/ Côte Vermeille, Hermeline Malherbe (PS),présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales, Martine Rolland (PS), conseillère générale du canton d’Argelès-sur-Mer, Louis Puig, maire de Ponteilla-Nyls, Jean-Claude Kaiser, élu de la Ville de Perpignan, Laurent Tixedor, adjoint au maire de Saint-André…

Personnalités, élus et habitants de Sorède étaient d’abord conviés à une visite guidée par Gilbert Llong, 3ème adjoint au maire de Sorède en charge des Associations, de l’Animation, de la Culture et de la Communication, de la 10ème édition du Forum des Associations… et de la Vie Sportive, qui a permis à Bernard Massines, 4ème adjoint de Sorède, délégué aux Sports, au Personnel, au Tourisme, à la Sécurité et au Commerce-Artisanat, d’honorer en fin de journée tous les champions sorédiens qui ont brillé sur les podiums des différentes disciplines au cours de l’année en cours.

A 15h 30, après donc un passage remarqué aux stands des associations – dont Yves Porteix a souligné que “la vie associative, c’est bien sûr la préservation d’une qualité de vie, que ce soit dans les domaines sportif, culturel, social, festif ou environnemental (…) ; dans une commune, quelle que soit sa taille démographique ou économique, les associations constituent un fer de lance de la vie sociale, vous êtes un lieu de vie à part entière (…)” – le cortège formé par près de 150 personnes s’est élancé jusqu’au lieu dit “Font del Sabater”, afin de procéder à la deuxième inauguration, après le Forum des Associations, celle de la fameuse passerelle piétonne qui permet d’enjamber la rivière “la Roureda”, entièrement repensée et reconstruite, après avoir été emportées par les intempéries de 2011.

“Il était impensable, inimaginable, de ne pas la reconstruire in-situ !”, a souligné le maire de Sorède. “Cela faisait cent ans – plus d’un siècle ! – qu’elle était posée là, au même endroit. Ce n’était pas un caprice météorologique de plus qui allait nous dissuader de la reconstruire. Je remercie l’Etat, les collectivités locales et territoriales, dont l’aide financière a été précieuse pour rétablir le lien social que constitue avant cette passerelle. Je félicite le génie humain des entreprises qui ont participé à ce chantier que l’on peut qualifier de monumental pour un village de la taille de Sorède. Chacun l’aura compris, cette passerelle n’est pas qu’un simple pont ; elle remplit plusieurs missions, dont un rôle majeur, celui de trait d’union entre deux quartiers historiques de notre commune, entre les habitants de Sorède. Si aux beaux jours cette passerelle se mue en chemin de randonnée pour cyclistes et piétons, il faut tout de même rappeler qu’elle a une vocation historique, ouverte aux traditions locales (…)”.

Une vingtaine de minutes plus loin, les personnalités étaient amenées à dévoiler une autre nouvelle plaque inaugurale, celle de la Place Padre Himalaya, en présence toujours de l’artiste, Marc-André 2 Figueres, qui a réalisé cette Å“uvre originale, et donc forcément unique, très contemporaine, sous le regard chargé d’émotion d’ Antoine Sanchez, président de l’association Les Amis de Padre Himalaya qui perpétue efficacement la mémoire de ce prêtre d’origine portugaise – un géant de près de 2 mètres du nom de Manuel Antonio Gomez – qui au début du siècle dernier avait réalisé, au Mas del Ca, le premier four solaire de France !

Marc-André 2 Figueres a expliqué le fonctionnement du cadran solaire (entre deux averses), précisant qu’il s’agit là “d’une pièce spécifique à Sorède, que c’est une pièce unique et totalement originale (…). L’idée de ce cadran, comme nous l’avions à l’époque longuement discuté avec le Conseil général’66, était de compléter cette démarche de lecture du temps par un projet plus global de valorisation des cadrans solaires du département des Pyrénées-Orientales. Celui-ci consisterait à référencer et valoriser tous les cadrans solaires et d’en créer des nouveaux (…)”. Il a développé dans des termes précis, et devant un public particulièrement attentif, le fonctionnement de l’Å“uvre : sa monumentalité, le sens de son Å“illeton, le mât, la projection des rayons, etc.-etc.

L’artiste a terminé sa brillante intervention en disant que “les services de Denis Savoie, Directeur général du Département Astronomie de la Ville de Paris, ont validé le cadran solaire de Sorède comme étant l’un des plus remarquables en France !”.

Tout le monde s’est ensuite retrouvé à la salle des Fêtes de Sorède, où se déroulait le 10ème Forum des Associations. Depuis la tribune, chaque personnalité était invitée à s’exprimer sur ces réalisations.

On retiendra, notamment, dans l’intervention du sénateur-Président de la Région, Christian Bourquin, ces quelques mots puissamment exprimés : “Sorède, solaire par nature, mais surtout Sorède Capitale du soleil !”. A celles et ceux, à Sorède, qui pourraient juger cette réalisation comme “superflue”, Christian Bourquin a rappelé “Que cette Å“uvre du cadran solaire, qu’on a le droit de ne pas apprécier, n’aura en tout cas rien coûté aux habitants de la commune ! Quand on a un bon maire, comme c’est le cas à Sorède, on le garde !”.

Pour son premier fonctionnement, le cadran solaire de Sorède aura donné l’heure en marquant certes le temps… et l’époque !, si l’on en juge par la teneur des discours enthousiastes qui se sont succédé, depuis Yves Porteix jusqu’au sous-préfet Philippe Saffrey, en passant par Hermeline Malherbe, Pierre Aylagas, François Calvet, Martine Rolland et Christian Bourquin.