COMMUNIQUE DE FERNAND SIRE, Député des Pyrénées-Orientales

 

 

– « Au moment où s’achève mon dernier mandat de premier magistrat de la commune, je tiens en premier lieu à exprimer toute ma gratitude à la ville de Saint Laurent de la Salanque, à ma famille de sang, de coeur et d’esprit qui m’a tant appris. Loyal à l’égard de mon prédécesseur, j’ai accompli durant douze années ma fonction de maire n’ayant de cesse de moderniser, sécuriser et développer notre commune. La mise hors d’eau, l’aménagement des voies urbaines, la construction et la rénovation de bâtiments, l’édification d’un pôle médical…  autant de preuves tangibles d’une gestion saine et constructive de notre ville que vient confirmer le seuil atteint des 10 000 habitants. Aussi, je forme le souhait que  les Laurentins gardent le souvenir des réalisations effectuées pour eux  et dans leur intérêt. Rien, surtout pas l’ingratitude, ne pourra nuire à ma dignité et à l’amour que j’éprouve pour ma ville.

 

Gaulliste de toujours, je suis convaincu qu’en définitive « rien ne compte que l’essentiel, c’est-à-dire ce que l’on a fait et ce que l’on a conscience d’être » .Je pars de cette bataille, comprenne qui voudra, l’esprit serein, car comme dit le sage « le bien ne fait pas de bruit ». La Gauche, le Front National sans compter l’intervention d’un élu d’une ville voisine ont permis cette élection.

 

Je ne pensais, quant à moi, qu’aux nouvelles générations. Loin des centaines de promesses faussement généreuses et véritablement démagogiques d’emplois et de logements, j’ai préféré la vérité au mensonge, la vision d’un projet collectif à long terme plus que les mesures ponctuelles et sans avenir. Mon équipe et moi-même avons, avec dignité et déférence, respecté les électeurs dans la faisabilité économique de notre programme. Tous nos projets, qu’il s’agisse de la scolarité, du développement social, de la culture, de l’urbanisme… ont été chiffrés et rendus publics.

 

 

Reste que ma fonction de député à Paris fut, paraît-il, un handicap, voire une incompatibilité ?  Formulations stupéfiantes et tout autant indignes dans leurs énoncés. A tous les travailleurs de cette ville, rémunérés ou non, quelle est la force de cet argument ? Va-t-on reprocher à un médecin généraliste d’avoir une spécialité en pédiatrie, à un professeur de matières générales d’enseigner dans une matière annexe qu’il maîtrise, à un agriculteur d’être un président de viticulteurs ou à un postier d’être syndiqué et de ne pas remplir sa mission dignement ?

Fait-on de tels procès à des êtres engagés dans leur vie professionnelle et sociale ? Il ne me semble pas, et tant mieux pour la démocratie. J’aurais préféré pour ma part un traitement plus équitable et digne de la vraie démocratie.

 

Enfin, j’avais promis, en tant que futur maire, de ne pas percevoir mes indemnités de maire et de ne pas faire augmenter les impôts locaux. Que ces déclarations soient actées ce jour, telle est ma dernière déclaration solennelle en tant que maire. Tout cela était dans l’intérêt de ma commune pour laquelle j’ai consacré une immense partie de ma vie, avec patience, avec passion et avec abnégation.

 

Je souhaite à ma ville des équipes  qui Å“uvrent pour elle  avec autant de passion, autant de dévouement et autant de respect .L’avenir reconnaîtra les siens et je continuerai en tant que député gaulliste à servir Saint Laurent, le plus beau dessein, comme le plus beau destin que je puisse concevoir dans la plus grande probité. Mesdames et Messieurs, que Saint Laurent reconnaisse un jour les vraies  valeurs des uns et des autres… Que Saint Laurent vive dans la fidélité aux vertus, dans la fidélité aux êtres : ayant la foi en elle-même, elle sera confiante en en avenir empreint de probité et d’honneur. Enfin, en attendant que le tribunal de l’Histoire puisse honorer les vrais serviteurs de l’intérêt général, qu’il me soit permis de remercier encore les hommes et les femmes qui m’ont tant apporté. Je n’oublierai rien tout comme  Saint Laurent, un jour, se souviendra”.