Aux habitants des lotissements La Palombière, Les Tamaris, Les Peupliers, La Dolce Vida,
Le Saint-Laurent, Le Saint Julien, Le Moulin, Le Clos des Iris

Aux habitants de ces quartiers disséminés sur le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque, Marie-José Amigou, conseillère municipale d’Opposition, a adressé la lettre suivante :

“Plusieurs personnes de votre quartier m’ont abordée au marché de Saint-Laurent pour me demander si je pouvais leur donner des renseignements concernant les cultures qui seront faites sur les terrains qui jouxtent leurs lotissements. Je les en remercie car cela montre la confiance qu’ils me portent pour être à l’écoute de leurs problèmes.

Pour ceux d’entre vous qui ne seraient pas au courant, je vais rappeler succinctement ce dont il s’agit.
La commune et quelques propriétaires privés ont cédé gratuitement des terrains à un agriculteur souhaitant s’agrandir. C’est une intention louable, j’en suis tout à fait convaincue, que de vouloir favoriser les agriculteurs, pour le développement de leurs exploitations. Cela a le double avantage de permettre l’entretien de terres incultes et d’éviter ainsi les risques d’incendie et l’occupation illégale des lieux. Cependant cela ne peut pas se faire sans garantie, et c’est bien là le problème qui nous concerne.

Or il s’avère qu’aucune garantie n’a été demandée à cet exploitant sur la nature de ses productions. Etant donné la proximité des habitations, l’inquiétude de plusieurs résidents s’est notamment concentrée sur deux points:   Les retombées des traitements phytosanitaires qui vont impacter les populations et les terres avoisinantes.
L’utilisation intensive de l’eau qui risque de trop solliciter la nappe phréatique, tout particulièrement dans notre région où les étés sont très secs, car la culture du maïs par exemple, est très gourmande en eau.

Suite à la demande qui m’a été faite j’ai tout d’abord rencontré l’agriculteur pour lui faire préciser ce qu’il comptait semer sur les quelques 30 hectares mis à sa disposition. Son intention est de faire une agriculture raisonnée de céréales mais l’appellation est vaste et compte des cultures  plus ou moins lucratives, plus ou moins polluantes et surtout plus ou moins gourmandes en eau. La première année ce serait  l’orge et le blé, puis du maïs. Mais à quelle échelle ? Rien ne  le stipule et c’est pourquoi il serait nécessaire qu’un protocole soit signé par le  Maire et  l’intéressé, document qui rassurerait les riverains.

  J’ai donc envoyé un courrier à Monsieur le Maire lui relatant les faits et lui demandant de se préoccuper de ce problème afin de revoir avec l’agriculteur  les conditions d’exploitation du terrain et de le traduire par un protocole d’accord dans le but de vous protéger et d’apaiser vos craintes.

Je vous tiendrai informés des évolutions par téléphone, ou au besoin, au cours d’une entrevue dans votre quartier. En attendant je me tiens à votre disposition. C’est là mon rôle d’élue et je tiens à l’assumer pleinement”.

Illustrations Courrier terrains