Suite au vote du budget de Saint-Laurent de la Salanque qui a provoqué 7 voix contre, Marie-José AMIGOU communique :

“Le budget présenté par Alain GOT soulève de vives inquiétudes. Nous sommes dans l’exemple même d’une commune de consommation, qui dilapide ses recettes. Comment arrive-t-on à l’équilibre ? par la vente du patrimoine. La situation financière se dégrade, les dépenses progressent plus vite que les recettes. La commune parvient à financer son investissement par la vente de terrains à usage sportif. Que fera-t-on quand il n’y aura plus de terrain à bâtir à vendre ?

L’augmentation des dépenses de fonctionnent s’explique par la progression des charges de personnel qui résulted’embauches excessives découlant  de promesses électorales, ces recrutements vont peser sur les finances pendant des décennies, 56 recrutements depuis 2014 alors qu’il y  ni a eu que  15 départs à la retraite. Financièrement sur le poste personnel depuis le début du mandat cela représente une augmentation de 834 038 € soit 20 %  d’augmentation. Alors oui il y a eu des recrutements aux espaces verts, pour les NAP, la navette, le chantier école, mais on n’arrive pas à 56 personnes.

Un autre chiffre pour expliquer la dérive budgétaire du maire actuel : la capacité de désendettement moyen pour une commune de notre strate est de 4,75 ans, or celui de Saint Laurent s’élève à 9,6 ans, nous sommes en orange dans l’échelle des risques.

Ces investissements dont le maire se gargarise, (parvis de l’église, dojo, club house….) ils avaient tous été programmés durant le mandat précédent.

Oui le budget 2016 prévoit des investissements au même titre que les budgets 2015 et 2014.

On constate que les budgets 2014 et 2015 annoncent d’importants investissements, cependant en fin d’année une grande partie des crédits sont annulés  et réinscrits l’année suivante pour faire des effets d’annonces d’investissement. Au final depuis trois exercices ce sont les mêmes projets qui sont reconduits.

  Il ne s’agit pas que de prévoir il faut réaliser, au moment du bilan en fin d’année on constate un taux de réalisation des travaux de 37 % sur 2014 et 47 % sur 2015.

Rappelons que l’indicatif  moyen de réalisation d’investissement dans les autres communes s’approche de 80%.

Croyez-vous que le principe de sincérité soit respecté à Saint Laurent ?

Afin de restaurer nos équilibres financiers il est urgent de diminuer rigoureusement nos dépenses de fonctionnement, des communes de l’agglomération  se sont engagées à avoir une politique de recrutement  raisonnée qui réponde aux besoins réels de la population.

En conclusion : les dérives occasionnées par l’emprunt toxique et l’augmentation des dépenses de fonctionnement pénalisent la capacité d’investissement de la commune qui ne se maintient à flot que par la vente de son patrimoine sans parvenir à contenir sa dette”.