Hervé GARDOUX, président du Collectif des Tamarins, partie prenante dans les recours devant les tribunaux lancés par les associations, rappelle que les habitants des Tamarins défendent avant tout leur droit à vivre normalement.

“Ils respectent ceux qui travaillent sur le port et partagent leur angoisse pour l’avenir. Ils s’insurgent contre le bluff du 3ème quai dont les conséquences ont été catastrophiques en interdisant toute évolution du port.

Et, cela continue… dans l’Ouillade du 3 janvier 2018, M. AYLAGAS (président de la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris, ex député socialiste) affirme “que le port de commerce est condamné si on ne l’ouvre pas à de plus grands navires”, ce qui est vrai. Il dit aussi “que le 3ème quai apporte la solution pour l’accès des grands bateaux” ce qui est totalement faux.

S’il avait lu l’arrêté préfectoral du 2 août 2017, M. AYLAGAS aurait vu que l’article 4 spécifie que l’éventuel quai ne pourrait recevoir que des petits navires de la taille actuelle, c’est-à-dire, 155 mètres de long et 8 mètres de tirant d’eau. Le plus cocasse c’est que cette norme de limitation vient du projet de… Madame MALHERBE (présidente socialiste du Département) ! Voilà le futur exaltant du projet de reprise du port de l’ex sénatrice et du maire de Port-Vendres, Jean-Pierre ROMéRO (LR/ Les Républicains, 1er vice-président de ladite communauté de communes).

Evidemment, ces élus se moquent du monde : ils savent depuis toujours que le port ne pourra jamais accueillir les grands bateaux qui iront dans les ports voisins et à Port-La-Nouvelle (Aude). En clair, le port de commerce est condamné depuis longtemps et ils le savaient, non seulement ils n’agissent pas mais en plus ils nous enfoncent. M. AYLAGAS n’a pas hésité à spolier la ville de Port-Vendres en transférant la gestion et les emplois du parc naturel marin du Golfe du Lion dans sa commune, à Argelès-sur-Mer.

Mme MALHERBE, dans son interview dans le journal local daté du 2 janvier 2018, accuse les associations de n’avoir rien dit. Elle n’a pas dû lire les remarques déposées individuellement ou sous forme de pétitions lors de l’enquête publique. Elle aurait vu des centaines de pages s’opposant à la pollution, aux nuisances sonores aux soucis de sécurité pour les riverains du port, et pas simplement d’environnement.

Après voir délaissé la pêche, l’Hôtel des Tamarins, ruiné le port – et nous avoir pris pour des idiots – nous espérons que nos élus parleront enfin vrai et apporteront du concret, des solutions et un vrai projet portuaire !”.