Si l’ancien ministre de l’Economie en Hollandie, Emmanuel MACRON, compte sur son comité de soutien des P-O pour assurer son entrée Elyséenne, autant qu’il le sache maintenant : c’est foutu ! Il n’a aucune chance. Il suffirait qu’il se procure la liste des présents à la réunion provoquée – dans les salons de l’hôtel Mercure à Perpignan, avant-hier jeudi 8 décembre 2016, en soirée – par son  référent local, Sébastien CAZENOVE, pour qu’il comprenne, comme dirait feu l’humoriste Fernand RAYNAUD : “Qu’il y a comme un défaut !”. En tout cas, une erreur de casting, c’est sûr… car tellement évident.

Nous ne reviendrons pas sur Jean-Paul ALDUY (JPA), l’ancien – maire-sénateur de Perpignan, conseiller général… – lequel à bientôt 75 ans (en mai prochain) est subitement devenu plus “Macroniste” que le vrai MACRON lui-même, au point, selon des proches, qu’il se verrait bien repartir en campagne à l’occasion des élections législatives de juin 2017. Tous nos vÅ“ux (c’est la période et ça ne mange pas de pain) de succès l’accompagnent. On pourrait modestement lui conseiller de s’afficher dans la 2ème circonscription des P-O, face au sortant Fernand SIRé (LR/ Les Républicains), pour un duel entre septuagénaires qui ne manquerait pas de piquant. D’autant plus que les figurants annoncés, à gauche, ne feront pas le poids (c’est une image, bien sûr). A moins que, à l’extrême droite de l’échiquier politique, Louis ALIOT vienne jouer les trouble-fêtes… JPA a toujours adoré la confrontation avec le FN. Il va se régaler ! Et nous aussi, au passage. Cela va se jouer à guichets fermés, si l’affiche électorale tient ses promesses.

Mais, soyons sérieux, honnêtes (intellectuellement parlant), ce n’est pas là l’unique épine dans le pied(estal) catalan sensé soutenir le candidat MACRON, rappelons-le très mal barré localement en visionnant la cohorte de vieux chevaux de retour.

Que vient faire dans cette fable politique par exemple, Brice LAFONTAINE, le jeune et sémillant adjoint catalaniste au maire LR de Perpignan, en charge des Affaires transfrontalières ?

Sa présence, ou plutôt sa participation – car il s’est investi pour prendre la présidence d’un comité local de soutien – paraît à ce stade incohérente. Absurde. D’ailleurs, elle a choqué nombre d’élus de la Majorité municipale autour du maire Jean-Marc PUJOL, dont certains demandent à ce qu’on lui retire ses délégations, ni plus ni moins, et qu’il “sorte” de ladite Majorité : “Il n’est plus crédible. Son positionnement, contre le maire, à l’occasion de la présidentielle qui vient, nous ridiculise tous. Brice LAFONTAINE doit partir et assumer ses actes ! De toutes façons, aujourd’hui, maintenant, Jean-Marc PUJOL n’a pas d’autre choix que de l’écarter, comme il l’a fait avec Maïté SANCHEZ-SCHMID, qui soit dit en passant ne méritait pas du tout une telle humiliation pour avoir osé se présenter à la présidence du Comité départemental Les Républicains contre le candidat de Jean-Marc PUJOL. Brice LAFONTAINE doit prendre ses responsabilités et, surtout, qu’il ne vienne pas nous raconter que dans cette affaire il est l’Å“il de Moscou, qu’il a agi à la demande et avec la bénédiction du maire (…)”. Les prochains conseils municipaux, à Perpignan, promettent d’être agités, pour le moins.

Faut-il ajouter, pour le “fun”, que Brice LAFONTAINE se retrouve dans une équipe “Macroniste” qui rassemble… toutes celles et toux ceux (notamment d’anciens colistiers de Clotilde RIPOULL) qui ont le maire de Perpignan en détestation ? Mais que diable vient faire le catalaniste Brice LAFONTAINE dans cette galère ? D’autant plus, encore et encore, que le programme d’Emmanuel MACRON est largement souverainiste, davantage même sur certains côtés que celui du mouvement politique de Nicolas DUPONT-AIGNAN, Debout La France.

Bref, il n’est pas sorti de cette auberge… espagnole !

Commentaire aiguisé d’un participant à cette réunion du “Mercure”, venu en éclaireur de gauche : “Moyenne d’âge dans le public, 50-60 ans, des chefs d’entreprise sur tout, un peu de curieux, beaucoup de revanchards… et Que des blancs !”.

J-M. M.