Ce samedi 8 février 2014, en matinée, un différend commercial entre vendeurs de poulets a dégénéré en bagarre générale, place Cassanyes, au cœur du célèbre quartier Saint-Jacques de Perpignan.

Dans un premier temps, tout le monde a eu peur d’un affrontement entre les différentes communautés, la population in situ ayant encore en mémoire les dramatiques événements de 2005…

Le Directeur départemental de la Sécurité publique s’est déplacé en personne sur les lieux.

Au final, six personnes auraient été blessées dans les échauffourées.

Selon certains témoignages : “cela ferait des mois que le climat ambiant localement serait détestable…”.

Louis Aliot (FN), conseiller régional des P-O et tête de liste Perpignan Ensemble, n’a pas manqué de réagir pour dénoncer une nouvelle fois “la politique de la mairie communautariste et clientéliste par M. Alduy et poursuivie par M. Pujol qui fait des dégâts… Les esprits s’échauffent, les jalousies s’exacerbent… Il faut remettre de l’ordre. A Perpignan, il faut privilégier l’ordre et l’égalité républicaine, et vite !”.

Dans un communiqué de presse publiée à la mi-journée, Jacques Cresta (PS), tête de liste de la Gauche, commente : “Alors que, ce samedi matin, j’étais sur la place Cassanyes, j’ai malheureusement assisté à un incident grave significatif des carences en matière de sécurité sur la ville de Perpignan.

Une bagarre entre commerçants a fait trois blessés à l’arme blanche et il s’en est fallut de peu pour que la situation ne dégénére pas plus encore. La faiblesse des effectifs de la police municipale présents à cette heure de grande affluence n’a pas permis aux fonctionnaires de la ville d’intervenir de façon rapide. Concernant la police nationale, les effectifs de week-end étant réduits de façon inadmissible, celle-ci n’a pu être présente aussi rapidement que la situation l’aurait exigé.

Cet incident vient malheureusement une nouvelle fois démontrer l’abandon dans lequel se trouve le quartier Saint Jacques. Contrairement à ce qui avait été annoncé depuis plusieurs années, le commissariat de quartier est toujours fermé le week-end aux heures de marché. Les fonctionnaires municipaux n’ont pas les moyens d’agir et ce n’est certainement pas la vidéosurveillance qui est efficace dans ce genre de cas.

Parce que tous les Perpignanais ont droit à la sécurité sous toutes ses formes, il est grand temps de mettre en place une politique nouvelle tant en terme d’effectifs policiers et de modes de présence, que de dialogue avec l’ensemble de la population et du mouvement associatif”.