“Pendant que les promesses pleuvent,  le tissu commercial se désagrège… Disparition de 60 enseignes en moins de un an dans le cÅ“ur de ville ! Retrouver un cÅ“ur de ville dynamique est une priorité pour nous !”

 

Sous ce titre, Me Louis Aliot (FN), tête de liste Perpignan Ensemble (RBM), nous communique :

“La presse locale rend ce jour compte du lancement de la campagne du maire-candidat qui dans son discours évoque un fantasmagorique « château à Paris » mais semble moins disert sur un Riad au Maroc…Il ne faudrait pas qu’avec toutes ces demeures, nous déterrions d’anciennes reliques gênantes comme celle de l’épisode du Château de Corbère…

Bref, pendant que le candidat Pujol attaque personnellement ses adversaires, le commerce à Perpignan se meurt. Pas le grand commerce, celui des zones commerciales et des grandes surfaces qui lui se porte bien. Il faut dire que les élus de l’Agglo, dont monsieur Pujol est membre, ont toujours voté pour toutes les extensions possibles !

Comme l’avait relevé un spécialiste du secteur marchand « le Schéma de cohérence territoriale a été validé, mais détourné : il a été signé une fois que tous les maires ont obtenu les mètres carrés qu’ils souhaitaient… Cet empilage de mètres carrés va faire des dégâts en périphérie, certes, mais aussi en centre-ville ! Nous voulons que nos élus se rendent compte de l’absence de cohérence entre cette démultiplication et l’appauvrissement de la population ». On pouvait aussi lire quelques semaines auparavant les propos de professionnels indignés : « Dernièrement encore, les conseillers communautaires ont donné leur feu-vert pour le développement de la zone commerciale de Pollestres, alors qu’ils ont déjà approuvé l’extension de l’hypermarché Auchan ! On marche sur la tête ! Au lieu de se serrer les coudes, on disperse nos énergies pour en arriver à un résultat dramatique… ».

En ce qui concerne mon équipe, nous nous engageons à geler l’extension de grandes surfaces sur la zone du grand Perpignan et à mettre en place un véritable projet de cœur de ville. Afin de réactiver les rues commerçantes des Augustins et de la rue de la Fusterie en remontant sur la place Rigaud, notre objectif et de regrouper le commerce, l’activité touristique et la culture patrimoniale en créant un quartier des arts, du savoir faire et des traditions locales.

Le principe est de faire jouer le droit de préemption de la ville sur les locaux vacants afin d’attribuer ces boutiques a des artistes locaux, des artisans et d’y loger des galeries d’art et des échoppes de produits du terroir. Les boutiques réhabilitées seraient mises à disposition à des loyers modiques et fiscalité réduite au maximum. L’ensemble des artistes et des artisans s’engagera à respecter un cahier des charges strict et à être immatriculés. Ce quartier sera dédié à l’artisanat, l’artisanat d’art, les productions locales et la culture locale. Il sera dédié aux métiers reposant sur l’art, la création, la tradition et la restauration. Il irriguera  le centre-ville et fera revivre les rues adjacentes.

Le commerce vit aujourd’hui une révolution : Le quartier des arts est une vraie chance pour reconquérir notre centre-ville”.