ACTUALISATION du PIG LGV MONTPELLIER PERPIGNAN – LE POINT PAR PMCV

Communiqué de presse.

“Comme prévu l’actualisation du classement en Projet d’intérêt général (PIG) vient de se réaliser, cette étape est une étape obligatoire pour la survie du projet, car sans renouvellement administratif, le tracé deviendrait libre pour tout projet communal ou autre.

La Présidente de Région Mme DELGA précise les financements nécessaires à l’avancement du projet à savoir 20 millions d’euros pour le foncier et les études (encore et encore) dont 50 % seraient pris en charge par SNCF Réseau et l’Etat et 50 % par les collectivités partenaires, donc pas encore actés tout en précisant que la Région financera à elle seule 5 millions d’euros avec pour objectif la mise en place de l’enquête d’utilité publique. L’ensemble représentant un effort cumulé important pour les contribuables.

Nous rappelons les décisions attendus depuis deux ans : la mise en place de l’enquête d’utilité publique de Montpellier à Béziers, tronçon jugé prioritaire et dans un deuxième temps celle de Béziers à Perpignan.

Indépendamment du tracé Montpellier Perpignan, attendu depuis plus de trente ans, il convient de rappeler que le tracé mixte acté en plaine du Roussillon à savoir le contournement de Perpignan (Rivesaltes-Le Soler-Toulouges) a fait l’objet d’un phasage différé qui précise qu’il ne sera réalisé que tout autant que le trafic l’exigera.

Pour information en 2016/2017 le trafic global en gare de Perpignan était de 50-55 trains jour alors qu’en gare de Montpellier la même structure supportait un trafic global de 250 trains jour soit un potentiel possible de près de 400 % pour le Centre du Monde.

Pour les inconditionnels du ferroutage, nous rêvons tous d’une autoroute sans camion, mais toutes les études démontrent que l’évolution ne peut être que très faible et ce n’est pas le contournement de Perpignan qui solutionnera cet état de fait.

Contrairement aux sirènes lobbyistes qui ont amené le dépôt de bilan de TP Ferro au tunnel du Perthus, les fausses rumeurs d’un Perpignan barcelonais, ces réalités permettent d’espérer que ce contournement d’un coût annoncé aujourd’hui entre 500 et 600 millions d’euros (pour combien demain ?) et contre lequel nous nous battons n’est pas encore d’actualité. Il en va de la survie de la Gare de Perpignan, de la plate forme ferroviaire de Saint-Charles exclue de ce contournement, de l’économie du Roussillon, de notre territoire de Rivesaltes à Toulouges et des six villages traversés.

La présidente de Région Mme Carole Delga précise que lors d’une réunion du 12 juillet dernier, l’ensemble des élus des collectivités partenaires de la LNMP ont confirmé leur volonté de participer à ce financement. Alors dans l’euphorie collective, il serait bon que l’ensemble de nos représentants au fait de cet état des lieux n’oublie pas de faire valider en permanence la seule condition qui aujourd’hui défende cette position afin de ne pas se retrouver avec un territoire bafoué, un investissement non rentable, à regarder passer les trains sans aucun intérêt pour notre territoire”.

 

 

Le bureau de PMCV.