La présidente d’Occitanie-Roussillon en plein délire…

Nous apprenons avec amusement que madame Carole DELGA, présidente socialiste de la région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, pense diriger un Etat souverain plutôt qu’une simple collectivité territoriale.
Dans un message édifiant, teinté de crypto-régionalisme, Carole DELGA déclare avoir pris contact avec Gilles SIMEONI et la collectivité territoriale de Corse dans l’optique d’accueillir le navire Aquarius, refoulé des côtes italiennes et maltaises.
Usant et abusant de son style grandiloquent habituel, la socialiste dont la tête enfle tellement qu’il finira un jour par s’envoler, écrit : « J’estime qu’il est de notre responsabilité, en tant que dirigeant politique d’une région méditerranéenne, de briser ce silence (Aquarius). Car la Méditerranée ne peut être un cimetière et doit redevenir une terre d’échanges et de progrès, à la hauteur de l’histoire de ses civilisations ».

Il faudrait rappeler à Carole DELGA que ses fonctions ne l’autorisent pas à prendre pareille position, relevant de la compétence des Etats, ce que n’est pas la région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée. Par ailleurs, on ne peut qu’être choqué par le jugement outrancier qu’elle adresse à deux pays voisins et amis, Malte et l’Italie.
Face au chaos migratoire, que les Français souhaitent combattre, ainsi qu’en témoignent de nombreuses et diverses études d’opinion, Carole DELGA se dévoile immigrationniste et opportuniste, en mal d’existence médiatique.
Peut-être pourrait-on lui suggérer de recevoir quelques « migrants » dans sa propriété de Martres-Tolosane ? Voire, de mettre à disposition sa résidence secondaire d’Argelès-sur-Mer ? C’est par l’exemple qu’on arrive à convaincre, non par l’incantation démagogique.
Et qu’elle médite la phrase du socialiste Michel ROCARD, surtout dans notre situation sociale difficile : « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. La France doit rester une terre d’asile politique… mais pas plus ».
Gageons que les électeurs de notre région se souviendront de l’attitude de madame DELGA !

 

Louis ALIOT, député des P-O.