Communiqué de Bénédicte Marchand du “Groupe RBM Perpignan Ensemble avec Louis Aliot

 

“Le centre de loisirs des Baléares à Perpignan délocalisé en raison de multiples incidents…”

 

“C’est sous ce titre peu évocateur que France Bleu a publié ce lundi un article et une interview de Nathalie Beaufils concernant le déplacement des enfants présents cet été au centre de loisirs de la cité des Baléares et de leurs encadrants.

En effet, suite à plusieurs agressions verbales et parfois physiques, la mairie de Perpignan a donc décidé, cette semaine, de reloger tout ce petit monde dans les locaux de l’école Édouard Herriot, située quartier Saint-Martin.

Mais voilà, France Bleu et Nathalie Beaufils ne disent pas toute la vérité sur cette affaire…

Ce que France Bleu et madame Beaufils appellent provocations, insultes et remarques désobligeantes, s’apparentent en réalité beaucoup plus à de la haine raciale et religieuse.

En réalité, selon les personnes victimes de ces insultes et agressions diverses et variées, la présence d’enfants « non musulmans » et le fait que le personnel encadrant soit des femmes « non musulmanes » est tout simplement considéré par les fidèles de la salle de prière voisine comme une provocation envers l’islam pendant le mois du ramadan, l’argument suprême invoqué étant même que ces jeunes femmes « portaient des jupes »… Quelle horreur !

À son habitude, Monsieur le maire a donc réglé le problème à sa façon et utilisé la bonne vieille méthode du « courage fuyons ». Pourquoi affronter les problèmes quand on peut les éviter somme toute ?

C’est pourquoi la mairie, non seulement n’a pas fait appliquer les lois de la république dans ce quartier, ne serait-ce qu’en condamnant fermement les agissements et propos virulents tenus envers les personnels du centre, mais a tout simplement « déplacé » (les enfants et les encadrantes…).

Un tel laxisme devrait tous nous surprendre, malheureusement monsieur le maire n’en est pas à son coup d’essai… depuis un certain temps, la mairie de Perpignan entretient de manière récurrente ce communautarisme galopant, que ce soit en fournissant des terrains pour construire des salles de prière ou en laissant les fondamentalistes imposer leur loi dans les quartiers de Perpignan.

Nous posons donc aujourd’hui deux questions très simples :

Quelle autorité fait appliquer la loi dans cette ville, les pouvoirs publics ou les islamistes de tout bord ?

Et pourquoi les autorités municipales et nationales laissent-elles s’installer ce climat de haine et de violence sans réagir ?

Les Perpignanais, sans aucun doute, témoins permanents de la montée en puissance de ce communautarisme dans notre cité ont probablement déjà répondu à cette question… !”.