Nicolas Garcia secrétaire départemental du PCF’66 communique :

“Les campagnes électorales de la Présidentielle et des législatives se poursuivent dans un climat délétère. Cernés par la justice, Fillon et Le Pen s’en prennent et même menacent la justice, la presse, les fonctionnaires. S’il nous est arrivé d’être en colère contre une justice de classe ou une presse empêtrée dans la pensée unique libérale, nous ne tolérons pas que leur indépendance soit remise en cause. Quant à la fonction publique, nous n’avons de cesse de louer son utilité et le rôle essentiel qu’elle joue pour le bien être des Français et le bon fonctionnement du pays. Nous n’acceptons pas que la droite et l’extrême droite s’en prennent aux piliers de la République. Malheureusement c’est le cas aujourd’hui et dans le cadre des institutions de la VIème république la gauche ne semble pas en situation de se faire élire pour les en empêcher. C’est pourquoi comme tant d’autres soutiens ou électeurs de Mélenchon, Hamon, communistes, verts, syndicalistes, militants associatifs, nous ne nous résignons pas à la division de la vraie gauche, particulièrement dans le contexte actuel. Nous ne pouvons pas plus nous résigner à ne laisser au peuple comme choix le seul libéralisme, qu’il soit mis en Å“uvre par la droite dure, la droite centriste ou l’extrême droite. Enfin nous pouvons encore moins nous résoudre au danger, à l’imposture, à l’illusion de voir Macron devenir le rempart contre le FN. Parce qu’ils jugent l’objectif de dépasser les divisions à gauche indispensable et encore atteignable, le PCF66, ses élus, ses huit candidats titulaires et suppléants aux législatives, appellent à un rassemblement de toutes celles et ceux qui souhaitent ou exigent « une candidature commune à la présidentielle sur la base d’un pacte de majorité pour la transformation sociale et la transition écologique » vendredi 10 mars – 18h 30 – place République de Perpignan.

Cet appel n’est pas un rassemblement de soutien au PCF mais à l’unité d’une gauche qui rejette les politiques libérales de Hollande, Valls, Macron, Le Pen, Fillon ou Juppé”.Â