Poursuivie pour location de logements insalubres, le tribunal a condamné une propriétaire de 18 immeubles et 60 appartements, à 8 mois avec sursis et 70 000 € d’amende.

Dans un communiqué de presse publié ce lundi 5 décembre 2016, le maire de Perpignan, Jean-Marc PUJOL (LR/ Les Républicains), par ailleurs président de la Communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM, déclare : “La Ville de Perpignan se satisfait de ce jugement. En effet, elle a fait de la lutte contre l’habitat indigne une de ses priorités autour d’une  forte mobilisation dans le cadre du dispositif de l’état concernant les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP). La ZSP a permis d’organiser des méthodes de travail efficaces qui se sont poursuivies selon une étroite collaboration entre la Ville de Perpignan, les forces de police et le parquet et qui se traduisent actuellement par des poursuites pénales et des condamnations. Par arrêtés préfectoraux, de nombreux logements ont été déclarés insalubres dans le centre ancien. Suivis par la Direction Hygiène et santé de la Ville, ces arrêtes  font systématiquement l’objet de transmission de Procès-verbaux à Monsieur le procureur de la république dès lors que les propriétaires indélicats ne respectent pas leurs obligations d’hébergement et de réalisation des travaux.
Face aux marchands de sommeil la Ville de Perpignan souhaite durcir le ton et s’engage sur la scène judicaire. Ainsi, la municipalité se portera systématiquement partie civile dans tous les procès entre locataires et marchands de sommeil. Réparation sera systématiquement demandée pour préjudice moral, l’image de la ville étant entachée mais également pour préjudice financier la lutte contre l’habitat indigne mobilisant de nombreux services”.