Jacques Cresta (PS) en qualité de parlementaire s’est particulièrement impliqué sur ce dossier aux côtés du parlementaire Gilles Savary et se félicite de “cette nouvelle avancée prise par l’Europe dans la lutte contre le dumping social qui touche tout particulièrement notre économie frontalière”.

Avant-hier mercredi 16 avril 2014, le Parlement européen a adopté un texte permettant l’amélioration de l’application de la directive européenne relative au détachement des travailleurs.

Des coopérations seront dorénavant mises en place entre États membres pour éviter les fraudes et tous les pays européens devront adopter une définition commune des travailleurs détachés afin de combler les lacunes d’un dispositif qui permettait de jouer sur des définitions différentes. Les États européens se sont également engagés à se fournir rapidement entre eux toutes les informations sur la réalité de l’activité des prestataires pour mettre fin au phénomène des sociétés boîtes aux lettres.

Jacques Cresta est parmi les tout-premiers à se réjouir d’une telle initiative : “Les contrôles dans chaque pays seront renforcés : il sera désormais possible d’exiger des travailleurs détachés eux-mêmes, et pas uniquement des entreprises qui sont parfois des coquilles vides, les documents, en français, prouvant que leur rémunération et les conditions de travail sont conformes à la loi (…). Enfin, les donneurs d’ordre sur un chantier de construction devront, partout en Europe, vérifier les pratiques de leurs sous-traitants et seront tenus responsables des agissements frauduleux : ce sera un levier puissant pour assurer le respect des règles sur l’ensemble de la chaîne de sous-traitance”.

Et le député de la 1ère circonscription des P-O de souligner : “Ce sont de véritables avancées, obtenues en grande partie grâce à la détermination du gouvernement français. Néanmoins, si elles sont un pas dans la bonne direction, elles ne sont naturellement pas suffisantes et les négociations sont amenées à continuer sur ce sujet”.