Perpignan, les quais de la Basse.

Récemment, lors d’un repas réunissant les décideurs locaux, à Perpignan, certains n’ont pas hésité à tirer la sonnette d’alarme, informant que “le centre-ville perpignanais serait sinistré, en accusant un recul de son chiffre d’affaires de l’ordre de – 50%” !

Cet état des lieux castastrophique concernerait principalement les boutiques, des commerces aux enseignes pourtant marquantes et ayant pignon sur rue.

Un patron a carrément pointé du doigt “la politique économique de l’Agglo PMCA qui n’a de cesse que de privilégier le développement en périphérie au détriment du centre-ville du chef-lieu du Roussillon… Dernièrement encore, les conseillers communautaires ont donné leur feu-vert pour le développement de la zone commerciale de Pollestres, alors qu’ils ont déjà approuvé l’extension de l’hypermarché Auchan ! On marche sur la tête ! Au lieu de se serrer les coudes, on disperse nos énergies pour en arriver à un résultat dramatique…”.

Un chef d’entreprise aurait d’ailleurs à ce propos demandé à Jean-Paul Alduy (UDI), président de Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’Agglo PMCA), “Pourquoi ne vous êtes-vous pas opposé à l’aggrandissement de la zone de Pollestres ?”… Réponse de celui qui est aussi le 1er adjoint de la Ville de Perpignan : “Parce que si je l’avais fait, alors Daniel Mach, le maire de Pollestres, aurait empêché la création de l’ADE (Agende de Développement Economique)”…

Vous le croyez, vous, ça ? Ambiance, ambiance…