Au fil des révélations, des indiscrétions, des compromissions, des bruits de couloir, des certitudes-des-dîners-en-ville (surtout à Perpignan !), pour tous les Catalans ne s’informant qu’à partir des médias locaux narcissiques – presse écrite, audiovisuelle et blogs autoproclamés “d’information” – confondant vitesse et précipitation, désirs et réalité, convictions opportunistes et Politique : Jean CASTEX, maire LR (Les Républicains) de Prades-en-Conflent, conseiller départemental, c’est sûr et certain ne pouvait et ne pourra qu’être “LE” digne successeur de Gérard COLLOMB à la tête du ministère de l’Intérieur. Surtout que le JDD (le Journal Du Dimanche), bien connu pour être la Bible dominicale (jour de Messe oblige) informative et “scoopiste” en la matière, l’avait annoncé – ou plutôt décidé ? – noir sur blanc. C’était donc écrit, presque scellé dans la marbre. Il ne pouvait y avoir meilleur “vainqueur” que lui, Jean CASTEX, pour atterrir place Beauvau, à Paris, siège “social” du ministère de l’Intérieur…

Le lundi suivant les révélations du JDD avait lieu un conseil municipal ordinaire de la commune de Prades dont Jean CASTEX est le maire. Les médias du Pays Catalan, toujours autant déchaînés et convaincus sur la question, continuaient d’agiter la galerie pour inciter les Pradéens et autres supporters du sieur CASTEX de se déplacer en quantité à ce rendez-vous de la vie municipale. On connaît la suite : ce lundi-là, les rangs du public étaient encore plus clairsemés que d’habitude. Cela démontre le peu d’intérêt que le peuple de Prades porte à la carrière personnelle de son 1er magistrat… Car à droite, dans l’électorat, et il faut l’entendre, en Conflent on n’a pas oublié que Jean CASTEX est le “looser” qui a fait perdre, entre autre, la 3ème circonscription que le député alors maire de Le Soler  François CALVET avait arraché à feu Christian BOURQUIN (ancien président du Conseil général des P-O puis président de la Région  Languedoc-Roussillon). François CALVET réussira à conserver ce fauteuil de député pendant trois mandats ! Jean CASTEX l’a perdue, en 2012, battu à plate couture par la brillante et très séduisante candidate socialiste, Ségolène NEUVILLE (qui sera d’ailleurs récompensée plus tard en occupant un ministère, celui de secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion, pendant environ trois ans dans le Gouvernement VALLS).

Huit jours plus loin, ou plus tard : le nom du ministre de l’Intérieur reste en rade. Mais ce ne serait plus qu’une question d’heures, désormais.

Prions pour que Jean CASTEX soit enfin reconnu pour ses compétences administratives, ès qualité de “haut technicien” dans les arcanes de la République (il y avait été détecté par l’ex président de la République, Nicolas SARKOZY, qui en avait fait son second bras droit à l’Elysée… On connaît le résultat).

Oui Messieurs MACRON (qui avait déjà nommé le maire de Prades à la tête d’une mission pour les JO de 2024) et PHILIPPE, vous devez nommer M. CASTEX ministre de l’Intérieur. Osez ! Qui mieux que le maire d’une Sous-préfecture et chef-lieu de canton de 6 000 habitants peu comprendre nos banlieues ? C’est la logique même qui vous le demande. Dans le cas contraire, où vous refuseriez cette ascension politico-sociale du maire de Prades, votre ridicule pourrait être la cause d’importants dégâts dans les P-O, tellement maintenant, tellement les médias ont misé gros sur cette nomination (in)attendue… tombée du ciel ? Il en va de la crédibilité des plumitifs roussillonnais qui ont virtuellement déjà confirmé CASTEX place Beauvau, ainsi que de vos “Marcheurs” parlementaires des P-O qui ont soutenu à fond cette, rappelons-le, “non-candidature”, car après-tout, croit-on savoir, Jean CASTEX ne demandait rien ! De toutes façons, si vous n’en voulez pas, on racontera que c’est lui qui a décliné l’offre, qui n’a pas voulu rejoindre une équipe en déshérence. Point à la ligne. Et pan !