C’est ce mercredi 16 mai 2018 qu’une audience de la Cour de Cassation, à Paris, examinera le pourvoi de l’ancien maire de Saint-Cyprien (il le fût du 2 au 12 juin 2009), Pierre FONTVIEILLE, dans le dossier dit “l’affaire BOUILLE”, du nom de Jacques BOUILLE, ancien maire RPR-UMP de Saint-Cyprien, accusé de “prise illégale d’intérêt et corruption”, incarcéré en décembre 2008 à Perpignan, et qui s’était pendu dans sa cellule dans la nuit du 23 au 24 mai 2009, laissant une lettre à son épouse dans laquelle il indiquait sa volonté de mettre fin à ses jours.

Jacques BOUILLE était maire de Saint-Cyprien depuis 1989. Il avait été mis en examen pour “blanchiment, corruption par personne exerçant un mandat électoral, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts, détournement de biens publics, entrave à la manifestation de la vérité, subornation de témoins, faux et usage de faux”.

Dans ce dossier, Pierre FONTVIEILLE a toujours affirmé que “ma mise en détention était politique”. Il a fait partie des 13 mis en examen poursuivis dans l’affaire BOUILLE. Près de dix ans plus loin, il continue de clamer son innocence et n’a jamais baissé les bras.

La décision de la Cour de Cassation qui se réunit ce jour ne devrait pas intervenir avant quelques semaines.