Audition des directeurs de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale par la Commission des finances : “réduire les dépenses budgétaires sans jamais rien lâcher à l’exigence d’un très haut niveau de sécurité des Français”. 


Ce mardi matin, Romain GRAU, député (LREM) des P-O (1ère circonscription), a participé à l’audition par la Commission des finances des deux haut responsables de la Police et de la Gendarmerie. 
 
Au cours de cette séance, il s’est agit d’interroger nos responsables sur les conséquences des réductions des crédits budgétaires. 
 
Rappelons d’abord, comme il a eu l’occasion de l’écrire sur sa page facebook, “que la réduction des dépenses est une exigence nationale si nous voulons restaurer la crédibilité et la voix de la France. C’est pourquoi tous les ministères sont concernés”. 
 
Par ailleurs, Romain GRAU a souligné : “il convient de regarder les effets sur les deux programmes des réductions de crédits au cours de cette année. Même en prenant en considération les annulations de crédit qui nous sont soumises, le budget de ces deux programmes est supérieur de 2,5% aux dépenses exécutées l’année dernière”. 
 
Enfin, tant le Général Lizurey que le Préfet Falcone ont su “réorienter un certain nombre de dépenses afin que la sécurité de nos compatriotes soit toujours fortement assurée. Cela a d’ailleurs été répété à de multiples reprises par les deux haut fonctionnaires : les éléments essentiels et vitaux de la sécurité intérieure sont préservés et garantis. Les grandes orientations tant en terme d’effectifs que de matériels sont aussi maintenues permettant d’espérer un effort constant et cohérent de modernisation de nos forces de sécurité intérieure”. 
 
Au cours de son intervention, Romain GRAU a souligné encore “qu’il convenait de profiter de ces annulations pour continuer et approfondir les efforts visant à une plus grande efficience de la dépenses publique dans ce domaine. Il a pu avancer quelques idées dont l’intérêt a été confirmé par les deux responsables de la sécurité intérieure :  le renforcement de la mutualisation de fonctions support (notamment sur la formation), et la définition d’une nouvelle répartition territoriale entre les zones police et gendarmerie. Sur ce dernier point, l’actuelle carte date de 2011 et n’a pas été retouchée depuis lors”. 
 
Bref, il ressort de cette audition que les programmes Police nationale et Gendarmerie nationale garantissent des moyens suffisants pour assurer un haut niveau de sécurité au service des Français et ce tout en permettant de faire des économies budgétaires salutaires.Â