Dans la série incroyable mais vrai, il sera difficile de faire mieux dans la démesure…

Pour avoir, dans la zone portuaire de la commune de Canet-en-Rousdsillon, arraché et détruit une plante de la catégorie euphorbe, soit disant rare et donc forcément précieuse, les services techniques de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA) vont très vraisemblablement faire entrer leur intercommunalité dans le Livre des Records (Guiness Book)…

En effet, parce qu’ils auraient commis de ce fait “un délit d’une extrême gravité” à l’encontre d’une espèce végétale protégée au niveau européen, et afin qu’aucune poursuite ne soit engagée à leur encontre, c’est donc l’agglo PMCA qui va devoir régler la facture : 1 760 000 euros !

C’est très officiellement écrit à l’ordre du jour du dernier compte-rendu de la collectivité territoriale dont il est ici question : dossier n° 11.

Certaines voix se sont élevées – même si bizarrement jusqu’à ce jour aucun média ne s’en est pas fait l’écho… – pour s’offusquer “du ridicule” d’une telle situation. Ce sont notamment les avocats perpignanais – Qui siègent d’ailleurs à la Ville de Perpignan en tant qu’adjoints au maire UMP – Me Pierre Parrat et Me Maurice Halimi, qui sont montés au créneau à plusieurs reprises afin de “dénoncer une si exorbitante et si scandaleuse dépense pour réhabiliter et replanter une fleur, à une époque où des gens meurent encore de faim ! (…)”.