Ça suffit de mépriser le monde sportif.

Depuis de trop nombreuses années, le sport, au plan national, est considéré comme la cinquième roue du carrosse.
Ainsi, le budget des sports est encore une fois revu à la baisse, alors qu’il atteint un niveau dérisoire de 0,13% du budget de la nation. Est également annoncée une baisse du plafond de la taxe dite « M.-G. Buffet » de 40 à 25 millions d’euros au moment où les droits télé de la Ligue 1 de football dépassent le milliard d’euros. A cela s’ajoute la baisse des crédits du CNDS (centre national pour le développement du sport), la suppression des contrats aidés, la réduction des dépenses publiques infligée aux collectivités locales et ses conséquences sur l’accompagnement des pratiques et les investissements en matière d’équipements.
Et cerise sur le gâteau, la feuille de route du ministère prévoit la suppression de près de 1 600 postes de fonctionnaires intervenant dans le sport, ou « au mieux » leur précarisation, selon la nouvelle ministre.

N’oublions pas que le maillage sportif, c’est la vie des fédérations, le sport olympique, 300 000 clubs, 36 000 associations employeuses et 3,5 millions de bénévoles qui donnent de leur temps pour développer la pratique.
Et ces choix nationaux impactent tous les clubs sportifs et y compris ceux de notre département. Certains ont même été contraints de fermer leurs portes, après des décennies d’existence.
Alors que la France a vécu la victoire de la coupe du monde de football et l’attribution des J-O de 2024 à Paris, le monde sportif amateur mérite-t-il un tel mépris ?

Les élus comme le monde sportif et les pratiquants eux-mêmes doivent s’opposer sans relâche au choix de la marchandisation porté par ce gouvernement, et au contraire porter le développement du sport pour tous comme condition de l’épanouissement de chacune et de chacun.
Les élus communistes sont disponibles auprès des associations et leurs dirigeants pour échanger et agir.

Rémi LACAPERE
Conseiller départemental Cabestany/ Perpignan III (PCF).