Plusieurs associations – dont le STRASS – ont demandé à rencontrer le Conseil d’Etat afin de pouvoir établir un bilan sur la loi de pénalisation des clients votée en 2016. Cette loi a eu comme effets des conséquences contraires aux  résultats attendus, malgré la mise en garde des associations comme le STRASS.
Va-t-on enfin sortir de l’hypocrisie concernant la prostitution ? C’est en tout cas ce que l’on peut entendre à travers certaines positions d’élus de La République En marche (LaREM) ces dernières semaines.
Le débat a été relancé par une députée LaREM, suite au meurtre le mois dernier de Vanessa, prostituée à Paris ;  Valérie GOMEZ-BASSAC (LaREM) se disait “favorable à la réouverture des maisons closes en France (…)” : le Perpignanais Jimmy  PARADIS, Délégué régional du STRASS en Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, avait immédiatement réagi à ses propos en insistant sur le fait “que le débat ne devait pas commencer avec l’idée de la réouverture des maisons closes, mais qu’il fallait en premier insister et réformer la prostitution en sécurisant les prostituées et en leur rendant leur dignité (…)”. Un échange téléphonique entre les deux avait eu lieu dans la foulée.

 

Plusieurs associations, dont le célèbre STRASS (Syndicat des Travailleuses et Travailleurs du Sexe) ont donc demandé à être entendu par les membres du Conseil d’Etat dans les semaines à venir.

 

Le STRASS demande “l’abrogation de la loi d’Avril 2016” ainsi “qu’un débat avec les personnes concernées pour la sécurité des personnes prostituées”. Un rapport a été transmis au gouvernement en début d’année, plusieurs sociologues avaient alors sollicité les conclusions des divers rapports du STRASS.

 

Rappelons que le STRASS est un syndicat crée en 2007, représentatif, représenté sur l’ensemble du territoire national par plusieurs fédérations locales ( #Paris , #Lyon , #Marseille mais également #Perpignan ). Le porte-parole STRASS-Perpignan/ Occitanie rencontrera des député(e)s du Var, début octobre, afin de débattre sur le sujet et contactera l’ensemble des député(e)s locaux afin de pouvoir connaître leurs positions pour le futur débat. Il sera également l’invité d’une émission télévisée qui sera diffusée dans les semaines à venir.

 

Jimmy PARADIS se bat depuis dix ans avec une patience et une détermination inaltérables. Il pourrait enfin voir la fin de son combat, sachant déjà que ONG et médias se sont souvent appuyés sur ses expertises pour rédiger analyses et enquêtes afin d’établir un état des lieux précis et objectif sur la question. Alors, enfin vers la fin de l’hypocrisie ? “Ce ne serait que justice !” pour Jimmy PARADIS.