Communiqué Les Républicains des Pyrénées-Orientales (LR’66) – 11.12.2018

 

Emmanuel MACRON reprend des propositions des Républicains sans aborder la question du financement !
Beaucoup des annonces d’Emmanuel MACRON sont des propositions faites depuis des mois par Les Républicains et qui avaient été balayées d’un revers de main par le gouvernement : heures supplémentaires défiscalisées, annulation de la hausse de la CSG pour les retraités, primes défiscalisées, appui sur les maires, débat sur l’immigration…
Cependant, les réponses d’Emmanuel MACRON sont tardives, incomplètes et non financées par une diminution de la dépense publique augmentée de 15 milliards d’euros… Mais c’est d’une baisse des impôts pour tous que notre pays a besoin !
La question du financement pas été abordée. Ce n’est pas sérieux ! On ne reconstruit pas 18 mois d’échec politique avec 13 minutes de discours !

 

Les propositions des Républicains, elles, sont claires et structurées autour de neuf axes pour parvenir à 20 milliards d’euros d’économies en un an :

 

1) Porter progressivement le temps de travail à 39 heures par semaine dans la fonction publique et diminuer les effectifs (2,4 milliards d’euros d’économies la première année, 10,6 milliards d’euros par an à terme), avec suppression de la sur-rémunération des temps partiels (800 millions) et instauration de 3 jours de carence en équité avec les salariés du privé (400 millions) ;

 

2) Baisser le train de vie de l’État en rationalisant le parc immobilier public (1 milliard), en optimisant les achats publics (500 millions), en accélérant la digitalisation des administrations (500 millions) et en vendant la moitié du parc automobile administratif (500 millions) ;

 

3) Aligner le mode de calcul des pensions de retraite du public sur le privé, ce qui réduira le coût de gestion des caisses de retraite, et supprimer les régimes spéciaux (1 milliard la première année, 5 milliards par an à terme) ;

 

4) Améliorer la prévention santé (300 millions), développer les parcours de soin et l’e-santé (1 milliard la première année et 5 milliards par an à terme) ;

 

5) Sortir de l’assistanat et valoriser le travail par une aide sociale unique (5 milliards sur les seuls coûts de gestion). Il existe aujourd’hui 47 aides sous conditions de ressources dont le coût avoisine 100 milliards d’euros.

 

6) Responsabiliser les bénéficiaires de la santé gratuite (CMU-C) par une participation forfaitaire (300 millions), durcir et systématiser les sanctions pour les chômeurs qui refusent de chercher un emploi (1 milliard) et réformer le régime des intermittents en luttant contre les abus (500 millions) ;

 

7) Lutter implacablement contre les fraudes sociale et fiscale (1 milliard) ;

 

8) Supprimer l’Aide médicale d’État (AME) pour ne prendre en charge que les soins d’urgence (800 millions) et conditionner l’accès des étrangers en situation régulière aux prestation sociales à une durée minimale de cotisation de 3 ans (2 milliards) ;

 

9) Réduire le financement public des syndicats (1 milliard).

 

En attendant une urgente et impérative réflexion sur notre niveau de dépense publique, on ne peut qu’espérer que l’ordre républicain soit restauré et que l’on retrouve l’apaisement pour notre pays dans les prochains jours…”.