Louis Aliot, vice-président du Front national (FN), conseiller régional des Pyrénées-Orientales, tête de liste Bleu Marine aux prochaines élections municipales sur Perpignan, nous communique avec prière d’insérer :

“A Perpignan, les téléphones portables pleuvent en prison…

Un mois suite à l’évasion spectaculaire de Redoine Faïd de la Maison d’Arrêt de Sedequin (Nord), le personnel pénitentiaire bloque ces jours-ci cet établissement, devant l’absence de mesures de sécurité supplémentaires. Il est consternant de constater qu’aucune des décisions n’a été suivie d’effet, pourtant annoncées à grand renfort de communication gouvernementale et le déplacement de madame le Garde des Sceaux en personne. Dans le Nord, comme partout ailleurs.

En effet, nous apprenons, que la Maison d’Arrêt de Perpignan a fait l’objet ce week-end d’un « véritable déluge de portables et de stupéfiants » dixit un responsable de l’Union Fédérale Autonome Pénitentiaire (UFAP). Si le trafic de stupéfiant reste récurrent en détention, celui des portables ne l’est pas moins et va grandissant.

Tout comme le personnel pénitentiaire, nous nous insurgeons devant le risque imminent d’une évasion sur ce site dont la surpopulation carcérale et le corolaire s’y afférant ne pourrait qu’entrainer une issue morbide et ferait courir un risque au personnel comme aux Perpignanais.

Le Front National s’exaspère de cet état de fait et demande instamment au ministère de la Justice et celui de l’Intérieur de procéder à une fouille générale de tous les établissements à risque et de mettre tous les moyens en oeuvre pour éviter de nouveaux « parachutages ».