Louis Aliot, vice-président du FN, exerce la profession d’avocat à Perpignan.

Louis Aliot, vice-président du FN et conseiller régional du Languedoc-Roussillon, communique :

“Alors que le groupe socialiste au Sénat s’apprête ce jeudi 8 novembre 2012 à voter une proposition de loi instituant le 19 mars comme date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, nous apprenons que Jacques Cresta, député socialiste de la 1ère circonscription des P-O, vient d’annoncer avec fierté dans la presse avoir intégré le groupe d’amitié parlementaire France-Algérie.

Originaire d’Alger, M. Cresta ne serait-il pas mieux inspiré de défendre les intérêts moraux de ses compatriotes rapatriés qui s’insurgent que soit adoptée cette loi scélérate ?

En effet, même François Mitterrand s’était formellement oppposé à l’adoption d’une telle loi. Un précédent rapport commandé par Lionel Jospin avait confirmé que c’est bien à partir de cette date que l’ignominie des massacres et des disparitions d’Européens, de militaires et de Harkis avait atteint son paroxysme. Et que cette date, célébrée comme une victoire par l’Algérie indépendante et depuis moribonde, ne pouvait être retenue comme date de commémoration pour la France et ne ferait que raviver des plaies encore béantes…

Je prend note de ce ralliement inopportun, je soutiens comme depuis toujours le combat pour la vérité des associations de rapatriés et d’anciens combattants, je condamne à la fois le vote de cette loi, les actions de repentances mises en oeuvre par le Président de la République qui se rendra, en guise de soumission, à Alger, le 19 novembre prochain et j’invite tous les patriotes à se retrouver soit devant le Sénat, ce jeudi 8 novembre 2012, à partir de 9h, ou devant les préfectures en province pour marquer leur désapprobation”.