Louis Aliot.

Louis Aliot, avocat perpignanais, vice-président du Front national (FN), conseiller régional des P-O et tête de liste FN aux élections municipales de mars 2014, communique :

“Les citoyens que nous sommes croyions naïvement que les dirigeants locaux s’occupaient des affaires locales pour assurer notre mieux être. Et bien non, c’est juste pour empêcher une concurrence et protéger places et prébendes !

 

C’est aveu assez stupéfiant se retrouve dans plusieurs informations récentes où l’on apprend que l’UMP Jean-Marc Pujol parle de sécurité parce qu’il craint une poussée du Front national aux municipales ! On croit rêver…« C’est pour ça que j’essaie d’être très présent sur les problèmes de sécurité, assure le maire. Parce que si on ne s’occupe pas de ça, il y aura un ras-le-bol ajouté à une désespérance nationale en matière d’emploi…Où basculerait le vote de ces gens désespérés ? » Je rappelle simplement que cette municipalité est aux affaires depuis 1993 et que ce n’est pas en agitant un « plan com’ » sur le sujet que nous retrouverons la tranquillité publique et la sécurité urbaine. Des solutions existent, encore faut-il avoir le courage de la remise en ordre et ne pas tomber dans le piège de la pensée unique.

 

Dans un autre registre, l’Agence de développement économique, -ADE-, récemment créée, suscite déjà des interrogations sur sa gouvernance. Il semble que les principaux intéressés par l’économie, les acteurs économiques eux-mêmes, n’aient pas été conviés à la noce par le couple ALDUY-GRAU qui semble se passer assez aisément de concertation pour faire prospérer leurs ambitions.

 

Le problème de notre département et de notre ville se situe précisément dans ce phénomène qui voie les politiciens préempter l’Economie alors que leurs résultats sont catastrophiques en raison des œillères partisanes qui les motivent et de leur incompétence aussi. Et pour ce faire, ils créaient des « machins », avec des administrations, qui fabriquent des fonctionnaires mais pas beaucoup d’emplois !

 

Tant que ne sera pas créée une commission extramunicipale qui,  en plus de quelques élus, regroupera les réussites économiques locales (et il y en a, de qui nous apprendrions beaucoup), les élus consulaires (CCI, Métiers, Agricultures), les syndicats, les ordres et les banques, pour lancer le grand chantier du Livre Blanc de l’Economie Locale, nous n’aboutirons pas et compromettrons l’avenir !

 

Nos politiques locaux sont englués dans des querelles d’un autre âge, coupés des réalités et surtout essentiellement tournés par la distribution de places aux amis. A ce propos, nous suivrons avec attention les embauches de l’ADE…Il paraît que…

 

Enfin, plutôt que de proposer le bilinguisme comme seule politique de la jeunesse, encore faudrait-il s’occuper de citoyenneté, de laïcité et d’apprentissage correct de la langue française comme moyen d’assimilation à notre République. Car dans ces domaines précis, la bombe à retardement a commencé à faire tic-tac…”.