Immobilier, transactions diverses, fonds de commerces… la situation économique du département ne brille pas par son succès en ce début d’année : loin s’en faut !

Sur le littoral, au bout de plusieurs mois de galère à la recherche d’un acquéreur, un restaurateur a du finalement se résoudre à céder son fonds de commerce à 180 000€, alors que son dernier chiffre d’affaire annuel connu s’élevait à 350 000€.

Sans jeu de mots, le littoral roussillonnais n’a pas la côte en ce moment auprès des investisseurs. Les prix de nombre de maisons sont bâclés à la (re)vente et même les programmes immobiliers haut-de-gamme sont boudés.

Il faut dire que les infrastructures départementales – routes pour le moins cabossées, horaires et fréquences des trains et des avions inadaptés, équipements portuaires laissant souvent à désirer, couverture du haut-débit numérique minimale voire inefficace, absence totale d’une vraie politique touristique… – via les investissements publics pourtant nécessaires sont dans un état de dégradation tel, et d’absence d’ambition du côté des décideurs locaux, que notre territoire, par endroits, loin d’offrir une vitrine alléchante et attractive laisse plutôt l’image d’une zone à l’abandon.