Communiqué de presse

La mobilisation des organisations syndicales pour sauver les aides à domicile est légitime. A la dégradation financière de certaines associations d’aides à domicile qui menace jusqu’à leur pérennité, s’ajoutent les questions de précarité des emplois, fréquemment à temps partiel et sans qualification, et de salaires très faibles : 832 euros en moyenne par mois.

Face à ces situations et au phénomène de vieillissement qui est bien plus élevé dans les P-O qu’ailleurs, les responsabilités de l’Etat sont grandes pour permettre aux personnes âgées ou handicapées de rester à leur domicile. Or, l’austérité imposée par les gouvernements successifs, avec les baisses de dotation de l’Etat ne fait qu’aggraver la situation des aides à domicile et des usagers.

Les élu-e-s PCF-Front de gauche ont formulé, depuis plusieurs mois, en assemblée départementale d’autres solutions. Par exemple, revaloriser l’intervention du Département à 20 € dès 2017, soit le tarif moyen national. Pour cela, il faudrait soumettre les revenus des actionnaires (200 milliards d’euros) à la CASA, contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie au taux de 0,3%, comme le sont les retraités imposables.

Cette mesure doublerait les fonds et permettrait à l’Etat d’aider les Départements à financer les 25 € aujourd’hui indispensables pour répondre aux besoins de tous, structures comme personnels. Dans les P-O, cela permettrait de dé-précariser les aides à domicile, mais aussi de diminuer, de façon significative, la facture supportée par les personnes âgées et handicapées ayant besoin d’une aide à domicile, et ainsi d’augmenter leur pouvoir d’achat.

Pour le Groupe PCF-Front de gauche : Françoise FITER, Présidente ; Lola BEUZE ; Edith PUGNET ; Nicolas GARCIA ; Rémi LACAPERE.