Récemment, un mouvement catalaniste historique, Unitat Catalana, (re)présidé à nouveau par une figure perpignanaise qui a énormément contribué à sauvegarder et développer la cause identitaire catalane (culture, langue…), Jaume ROURE, a appelé les grands électeurs à voter pour la candidate aux élections sénatoriales du 24 septembre prochain, Joëlle ANGLADE (LR/ Les Républicains), adjointe au maire de Perpignan et conseillère départementale.

C’est faire fi par ailleurs du travail effectué depuis de nombreuses années, en faveur du catalan, par un autre candidat, sénateur sortant qui brigue un second mandat au Sénat, François CALVET (LR), maire de Le Soler et 1er vice-président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM).

Ce dernier, incontestablement (et c’est incontesté), est sans aucun doute – avant même Jean-Paul ALDUY l’ancien sénateur-maire centriste de Perpignan – l’élu qui a le plus agi (en actes et pas uniquement en paroles) en faveur du catalan : on lui doit, entre autre, la réalisation de l’hôpital transfrontalier de Puigcerdá (Cerdagne espagnole), un développement fulgurant de la langue catalane dans les écoles implantées sur le territoire de sa commune (La Bressola, etc.), une aide au développement de la culture catalane et à la sauvegarde de son patrimoine architectural sans précédent sur le sol roussillonnais, etc.-etc. Nous pourrions allonger la liste.

A la lecture de ces éléments, on peut sérieusement et surtout légitimement s’interroger sur l’étonnante (car incompréhensible) prise de position de certains Catalanistes dans la dernière ligne droite de ce débat électoral des Sénatoriales.