Communiqué de presse du SNALC-FGAF 

“Le SNALC-FGAF a toujours estimé que la mixité sociale au sein des établissements scolaires était un facteur de cohésion sociale, même si de récentes études helvétiques ont démontré que la tendance naturelle des sociétés au maintien de l’entre soi pouvait être plébiscitée, y compris dans les milieux les plus défavorisés.

C’est la raison pour laquelle il a toujours défendu l’utilité d’une carte scolaire encadrant administrativement les affectations des élèves dans les établissements, afin d’éviter que ne se constituent des ghettos de riches comme de pauvres.

Dans cette perspective, le SNALC, à la veille de déclarations ministérielles sur le sujet, tient à souligner que tout dispositif de carte scolaire n’incluant pas les établissements privés sous contrat sera par avance voue à l’échec: tant qu’il sera en effet possible pour les familles les plus aisées et/ou les plus informées de court-circuiter la carte scolaire en  inscrivant leurs enfants dans des établissements privés hors secteur, la carte scolaire ne sera qu’un leurre pour les pauvres.

De nombreux hommes politiques, de gauche comme de droite, et parmi eux les plus éminents, le savent, qui ont inscrit leur progéniture dans l’un des prestigieux établissements privés parisiens…”.