Communiqué de presse des élus du Groupe minoritaire.

“Budget 2018 : Feuille de choux et jeu de cache-cache”.

 

“Pour info lors du vote du budget 2018, le 13 avril dernier, ont voté CONTRE l’ensemble du groupe minoritaire et un membre de la majorité soit 7 voix contre. Le groupe minoritaire souhaitait s’interdire de parler de chiffres. Mais avec la présentation du budget 2018 qui a été faite et distribuée à la population sur « une feuille de choux », il serait difficile de ne pas en parler.

 

Présenté rapidement afin d’éviter l’essentiel, la réalité est masquée au travers d’un « jeu de cache-cache ».
La première des contre-vérités est que le dégrèvement impactera le contribuable et non le budget municipal, avec une augmentation des taux. En effet, la compensation de la taxe d’habitation promise par le gouvernement ne prendra pas en compte la part d’augmentation des taux d’imposition appliqués en 2018 puisque celle-ci s’applique uniquement sur la base des taux antérieurs.

 

Depuis 2014, vous avez vu vos impôts augmenter à doses soporifiques pour ne pas vous effrayer, mais vous comprendrez aisément que ce ne sont pas les mesures appliquées qui vont répondre à notre problème de désendettement.

 

Ce que l’on vous cache c’est la réalité du cataclysme auquel nous allons devoir faire face. En effet, quand on analyse les données financières de la dette, on s’aperçoit, encore une fois, que l’endettement de la communes est de 12 174 776 € dont un prêt à court terme de 1 400 000 €, l’endettement de la régie des eaux et assainissement est respectivement de 946 363 € (dont 586 636 € de convention de crédit) et de 1 775 937 € (dont 1 368 181 € de convention de crédit) … Soit une dette cumulée de 14 897 076 € !… 3 491,23 € par habitant (population 2017 estimée à 4 267 habitants).

 

 

Nous détaillerons les chiffres et ferons notre analyse dans quelques jours sur notre lettre d’information qui sera distribuée aux administrés. Nous dénonçons donc, une politique locale irresponsable qui prise dans un élan expansionniste a pris en otage ses administrés. Plus grave encore, la non volonté à ce jour de mettre un frein aux dépenses de fonctionnement et d’avoir un plan financier ambitieux mais réaliste.

 

Vérité et transparence, au lieu de faire croire aux administrés que tout va bien et de rejeter la faute sur les autres”.