Lors de la convention nationale “Egalité réelle”, qui s’est tenue ce week-end à Paris, la direction du Parti socialiste (PS) a proposé, samedi, que la plupart des alliés qui figuraient et soutenaient, en mars 2010, la liste conduite par l’ancien maire Divers-Gauche de Montpellier et président sortant du Conseil général Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, soient réintégrés dans quatre des cinq départements de la région, soit tous… sauf les exclus (depuis février 2010) du PS membres de la puissante fédération socialiste de l’Hérault.
C’est-à-dire que Paris a proposé hier de réintégrer très officiellement 41 des 58 alliés de Georges Frêche.
Selon François Lamy, conseiller politique de Martine Aubry, 1ère Secrétaire du PS, “le PS considère que dans ces quatre fédérations – Aude, Gard, Lozère et Pyrénées-Orientales – les conditions du dialogue sont revenues et que le parti fonctionne à nouveau normalement dans ces quatre fédérations départementales (…)”.
Selon encore d’après une dépêche de l’Afp : Didier Codorniou, chef-de-file des socialistes alliés à Georges Frêche lors de la campagne des élections régionales au printemps dernier, n’a pu être joint samedi soir, et Christian Bourquin, successeur à la tête de la Région Languedoc-Roussillon de Georges Frêche décédé le 24 octobre 2010, en déplacement pour une huitaine de jours, n’a pu être contacté. Toutefois, dans l’entourage du nouveau président du Conseil régional Languedoc-Roussillon on rappelle qu’avant et après son élection le 10 novembre, M. Bourquin s’était prononcé pour une réintégration en bloc : “Ce sont les 58 ou rien”, déclarait-il, insistant même lors de son élection sur le cas de ceux de l’Hérault “injustement mis en cause”, rappelle une de ses proches collaboratrices à la Région.
La mise sous tutelle de la fédération de l’Hérault, bastion de Robert Navarro, sénateur frêchiste et ex-premier fédéral du département, a été décidée en septembre pour 6 mois. Dès son élection, Christian Bourquin a fait de Robert Navarro son 1er vice-président à la Région.