Il est intéressant de regarder dans la vallée de l’Agly, où, les élus de proximité, ont porté leur dévolu pour ce qui concerne les parrainages à l’élection présidentielle.

Nous ne prendrons qu’une infime partie de ceux-ci, laissant à d’autres le soin d’apporter leurs considérations au cas par cas… s’ils le jugent utile.

Nos conseillers départementaux

Madame BEUZE a opté pour Jean-Luc MELENCHON. Situation normale, en considérant que son parti, le PCF, a choisi ce candidat. Monsieur CHIVILO, également maire de Maury, a choisi quant à lui, Emmanuel MACRON. Aux élections départementales, il était en binôme avec Madame BEUZE. Nous nous devons de souligner, il nous semble, le parcours politique de monsieur CHIVILO.
Nous considérons comme un devoir de citoyen de le faire pour que ces derniers puissent mieux appréhender le dessous des cartes.
En effet, monsieur CHIVILO à commencé sa carrière politique au PS. Trouvant certainement le temps long pour avoir l’investiture pour les élections départementales, le voilà parti au Radicaux de Gauche (PRG). Aujourd’hui, il est rangé aux côtés de monsieur MACRON.
Espère-t-il ainsi avoir l’investiture pour les législatives ?

Nos maires

Celui d’Estagel, Roger FERRER, a donné sa signature à Jean-Luc MELENCHON. Comme pour madame BEUZE, rien de plus normal à cela. Son parti, le PCF, a choisi ce candidat.
Dans le village à côté, Montner, le maire, monsieur BARBARO, a également donné son parrainage à Emmanuel MACRON.
C’est monsieur BARBARO qui souhaitait, malgré la réticence d’une partie de la population, la construction de caves viticoles pour des privés financée avec de l’argent public. Nous pouvons assimiler cette volonté à celle portée aujourd’hui par le candidat Macron : libéralisme à outrance? Aux dernières élections municipales, monsieur BARBARO a eu le soutien du PCF par l’intermédiaire du premier responsable pour la vallée de l’Agly, monsieur Dominique POIROT (…).

Après ces revirements (…) espérons que certains garderont leurs invectives au fond de leur gorge, et ne reprocheront plus aux autres ce qu’eux-mêmes ils ont acté (…).
Joseph JOURDA.