Qu’il me soit permis au seuil de la nouvelle année, de venir adresser mes meilleurs vÅ“ux à toutes celles et ceux qui ont plaisir à me lire. Mes meilleurs vÅ“ux iront aussi à tous ceux que mes propos peuvent déranger, indisposer, voire irriter.

En ces veilles électorales, nous voulons parler des prochaines municipales, les sujets ne manqueront pas pour que certains se sentent gênés aux entournures par nos propos. Ce n’est vraiment pas grave.

La vérité ou se taire !

Il est vrai que la vérité n’est pas toujours bonne à dire. Du moins, ce que chacun d’entre nous pouvons croire être la vérité lorsque nous disons ce que nous pensons.
Jean Jacques Rousseau dans « Les confessions » disait : “J’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux.” Cette citation nous convient tout à fait.
Ou encore pour citer Martin Luther-King : “Pour se faire des ennemis, pas besoin de déclarer la guerre, il suffit de dire ce que l’on pense”.
Ces dires, sont à prendre intrinsèquement dans la nature de l’homme. Il en est ainsi. Il est indispensable de s’en accommoder si nous voulons continuer à exister en tant qu’individu épris de liberté, mais aussi de justice.

Un avant-goût des municipales 

Pendant la dernière période de trêve, un personnage connaissant la vie politique du village comme personne, est venu nous entretenir de son appréciation après ses observations toujours aussi pertinentes.
De son point de vue, trois prétendants seraient en lice pour conduire une liste en 2020. Ils sont issus de la majorité municipale.
Il serait question de monsieur Roger FERRER maire actuel. Il est vrai, que les explications qui nous sont données, laisseraient penser qu’il peut en être ainsi. D’autre part, monsieur Ferrer, laisserait supposer qu’il ne serait pas à nouveau candidat. Mais les indices fournis …!
L’autre candidat potentiel serait le premier adjoint, monsieur Raymond MANCHON.
Ce dernier, qui n’a plus la carte du PCF pour ce que nous en savons, aurait bien aimé être tête de liste aux élections de 2014 comme le dit notre ami. Celui-ci, bien renseigné, il nous semble, laisse supposer qu’une “peau de banane” aurait fait déraper le prétendant au titre. Cela se serait passé lors des propos tenus par le maire à la fête Arago de l’année précédant les élections.
Notre ami à une mémoire incroyable de cette vie de village et sait associer les événements, sait ce que parler veut dire. C’est incontestable.
Il est même très disert sur tous ces aspects qui nous échappent à nous, commun des mortels.
Le troisième prétendant au titre suprême, serait le benjamin de l’équipe municipale, monsieur Hugo ROQUèRE. Nous avons là, quelques doutes. Même si nous pensons qu’il n’est pas compliqué de faire un bon maire, l’administration restant toujours la même quoiqu’il arrive avec des agents territoriaux très professionnels, il n’en reste pas moins qu’un minimum d’expérience est requise, indispensable. Cela ne semble pas être le cas.
Des explications nous sont données. Notre aspirant aurait été vu le jour de la librairie de Noël du PCF et du TC dans les locaux de ce dernier. Pourtant, à notre connaissance, notre jeune ami n’était pas encarté. Jusqu’à ce jour, il n’avait montré aucune inclinaison particulière vers l’esprit militant politique. Bizarre tout cela. Bizarre !

Le plus drôle reste à venir

Il paraîtrait que des esprits bien intentionnés, ce dont nous ne doutons point, pensent que votre serviteur, serait en train de préparer une liste ou autre. Il n’en est rien. Ils auraient acquis cette conviction au vu des
écrits publiés sous mon nom depuis quelque temps. Qu’ils se rassurent. Depuis l’âge de 17 ans que je noircis du papier. Si j’avais eu quelque ambition dans ce domaine, elle aurait été assouvie depuis bien longtemps. Mais la politique, il est vrai, n’est pas une science exacte. Loin s’en faut. Si les circonstances m’amenaient à changer d’avis, cela serait, comme toujours, dans la plus grande clarté, au vu et au su de tous, sans aucune ambiguïté. Je pense que le rôle des aînés est non seulement d’aider les jeunes générations à prendre des responsabilités, mais aussi de les aider à les assumer. Évidemment, pas pour faire n’importe quoi si possible. Voilà ce qui m’anime et mon âge certain est un gage de cette position.
Pour terminer, une pensée pour notre ami expert. Il faut aimer son village, avoir en horreur la politique politicienne et vouloir la dénoncer, pour être aussi pris par la vie de sa cité. Rien ne semble lui échapper. Comme il nous le dit si bien : “il suffit de parler avec les gens. D’être suffisamment courtois, naturel, de ne pas avoir les chevilles qui enflent, d’inspirer ainsi la confiance, et tout arrive. Mais il est quand même nécessaire de garder l’esprit critique et de faire la part des choses”.
Mes vÅ“ux seront donc d’une simplicité à toute épreuve, certains pourront dire extravagants : faire en sorte que des tripatouillages n’aient pas cours dans les deux dernières années avant les élections municipales. Que tout se passe dans la plus grande honnêteté intellectuelle. Chiche !

Joseph JOURDA.