Ils sont un moyen rapide de communication. En quelques secondes, une information peut se transporter à l’autre bout du monde. Pour le quart d’heure, il ne sera question que de quelques kilomètres. Juste la distance qui relie Estagel à Tautavel. Mais quel quart d’heure !

Comme nous pensons que cela est de notre devoir, nous nous tenons à peu près informés, de tout ce qui peut se passer dans notre entourage immédiat. C’est ainsi que nous avons pris connaissance du journal édité par l’association « Tautavel 2020 » qui donne sa référence pour Facebook : Tautavel2020@domini66.

Attentif à toutes les préoccupations, aux attentes des citoyens, à leurs diverses interrogations, communications et autre sur notre territoire, nous nous sommes empressés de prendre connaissance du contenu de cette page FB.
Nous avons immédiatement été surpris par une référence à Donald J. TRUMP. Intrigués, nous avons poursuivi notre lecture. N’étant pas adepte de l’humour au quatrième degré, nous avons fini, tout de même, par comprendre.
Nous nous permettons de faire un raccourci en mettant l’humour de côté pour votre compréhension immédiate. Laissons cet humour à ceux qui ont visiblement le temps de la pratiquer.

L’abandon du site NobelClad

Ainsi, nous apprenons par une communication du maire de Tautavel insérée dans cette page, que monsieur Dominique POIROT, responsable de l’association « Tautavel 2020 » et, en même temps, responsable du PCF, aurait une responsabilité dans l’abandon par la société NobelClad du site de Tautavel.
Comme le signale Guy ILARY, maire de Tautavel, ce sont vingt-cinq emplois qui vont partir vers l’Allemagne, lieu de déménagement de la société dés la fin de l’année 2018. À cela, vient s’ajouter toujours d’après le maire, la perte de 40 000 euros acquittés pour la location des terrains.
Cette société, pratique le plaquage par explosif, (soudure par explosion) d’une précision à toute épreuve. Elle a aussi une activité de chaudronnerie.
Mais le plus drôle, même s’il n’en est rien, est ailleurs. En son temps, lorsque cette technique a été mise à l’épreuve, la direction du PCF’66, par l’intermédiaire de son journal, (voir les archives) se félicitait de voir cette technologie de pointe installée dans notre département.
Quelques années sont passées. Les hommes ont changé. Les responsables du Fenouillèdes pour le PCF, ne sont plus les mêmes et ceux restant, ont peut-être perdu la mémoire. Heureusement que des citoyens, profondément attachés à ce qui fait l’économie de leur territoire, sont là pour nous informer.
Renseignement pris, en effet, c’est bien de cette manière que notre histoire locale s’est déroulée et qui aurait mérité d’avoir un prolongement en menant la lutte nécessaire pour préserver l’emploi. Depuis 2014 le risque existe de voir l’activité se déplacer ailleurs. À ce moment-là, les syndicats déclaraient : « Aucune justification économique ne peut être mise en avant, le groupe dégageant une profitabilité de 4% et affiche un chiffre d’affaires en croissance ». Cela ne méritait-il pas une prise en compte politique et en collaboration avec les syndicats, tout faire pour que l’activité puisse continuer ? En cela, nous pensons que la responsabilité politique sensée défendre l’emploi, est engagée. Rien n’est venu informer les citoyens de cette situation. Encore moins, créer une dynamique pour associer les populations à la défense de l’emploi.

Une industrialisation de haute technicité possible

Ainsi, ce qui était bon pour l’emploi et les finances de la commune hier, serait aujourd’hui une hérésie qu’il est préférable de passer sous silence ? C’est en cela que la responsabilité de M. POIROT est engagée : n’avoir rien dit, rien fait. Il faut dire que les explosions pratiquées surprenaient ceux qui n’apportent pas attention à leur environnement et qui ont une méconnaissance de ce dernier. Pour les autres, elles étaient devenues une compagne qui était un signe montrant que même dans notre département, une certaine industrialisation était possible.
Nous ferons le lien, pour l’histoire de notre coin du Fenouillèdes, avec les carrières qui, sous l’impulsion des prémices de l’écologie mal comprise à notre avis, auraient dû arrêter l’exploitation. Le PCF avait à ce moment-là, (voir archives du journal cité ci-dessus) pris la position suivante et l’avait expliquée aux populations concernées : « Dans notre milieu rural, nous avons besoin de tout ce qui peut créer de l’économie. Nous avons besoin de la carrière, de la falaise d’escalade située à Vingrau, des vignes et de l’aigle de Bonelli ». Les discussions avaient abouti dans ce sens avec la préservation des emplois qui étaient menacés.
Autres temps autres mÅ“urs direz-vous ? Nous ne pouvons être d’accord. Dans un département où le chômage fait des ravages et arrive en position de tête au niveau national, l’emploi reste une priorité. Et ceci, n’en déplaise à certains affranchis venus d’ailleurs, passer leur retraite bien méritée et qui de ce fait, ne voudraient supporter aucune nuisance croyant avoir trouvé un Éden pour finir leurs vieux jours.
Vous aurez certainement tous compris. Municipalité quand tu nous tiens !

Joseph JOURDA.