Communiqué de presse.
“Depuis le 10 octobre 2017 un mouvement social est engagé par des agents de la mairie d’Elne, accompagnés par la CGT. Ceux-ci, par cette action responsable, ne font qu’exiger d’être respectés dans leur travail, reconnus dans leur savoir-faire, face à plus de trois ans de décisions du maire discriminantes, vexatoires, hors-la-loi souvent, et au final contreproductives.

Après six semaines de lutte, le maire Yves BARNIOL et ses adjoints ont enfin reçu la délégation de grévistes le 28 novembre. Cinq heures de discussions ont été nécessaires pour que tout ce malaise social s’exprime. Des réponses ont été promises… elles sont enfin arrivées au travers d’un feuillet distribué le 22 décembre à tous les agents joint à leur fiche de paie de décembre, qui se résume à un seul terme : “NON à toutes les demandes formulées”.

Dans ce contexte, aggravé par de nouvelles décisions de réorganisation par lesquelles des agents sont changés de service et de métier sans consultation et au mépris de leurs compétences, les agents en lutte ont décidé de poursuivre leur mouvement. 1er rendez-vous de l’année : les vœux du maire au personnel le 10 janvier dernier. Les agents en grève se sont invités pacifiquement devant les grilles de la salle Sant Jordi où se déroulait la cérémonie. Une heure de grève pour réaffirmer que la souffrance au travail perdure à la mairie d’Elne, et que l’emploi continue à être précarisé sous le prétexte de la diminution des emplois aidés par l’Etat. Et pour demander à nouveau à être reçu par le maire sur ces questions.

Mais le maire est resté sourd à cette expression, puisque dans son discours aux agents présents à la cérémonie, il affirmait que « le mouvement social était derrière nous »… Mais plus grave, il terminait son allocution en présentant ses vÅ“ux à « presque » tous les agents, excluant ceux qui « manquent à leur devoir » et les « tricheurs » ! Nul doute que ces propos contribueront à l’apaisement social à la mairie d’Elne ! Et qu’ils motiveront les agents de la mairie d’Elne à poursuivre et amplifier leur mouvement pour la dignité”.