Le 24 août dernier venait à l’ordre du jour du conseil municipal de la commune de Collioure, une délibération proposant une convention avec le SYDEEL – SYndicat Départemental d’Energies et d’ELectricité des Pyrénées-Orientales – pour l’installation sur deux parkings (La Poste et La Tour) de bornes de rechargement pour véhicules électriques et hybrides.

Une partie de l’Opposition a voté contre ce projet  au motif que “le SYDEEL achète de l’électricité nucléaire, donc d’origine fossile” !

Ce jour-là, au sein du conseil municipal de Collioure, on est allé même jusqu’à qualifier cette  orientation de “gadget écologiste”.

Au moment où de grands constructeurs automobiles proposent des déclinaisons électriques de modèles mythiques (Méhari Citroën, Combi VW…), où la firme Tesla met en place un partenariat de recharge électrique sur les parkings d’un grand groupe hôtelier français, la transition énergétique aurait pu être une orientation consensuelle… Du moins, pouvait-on le penser, l’imaginer, le croire, l’attendre.

Le maire, le docteur Jacques MANYA, tout en rappelant “le caractère spécieux des arguments de ses opposants enlisés dans une stratégie du dénigrement”,  a expliqué “que dans le cadre du développement touristique, la possibilité d’une recharge  électrique  permettrait à court terme   d’accueillir des véhicules loués en gare TGV ou dans les aéroports de la grande région (Perpignan, Montpellier, Toulouse, Gérone, Barcelone). Cette transition énergétique est inéluctable et fait partie intégrante de la démarche Collioure 21”.

Pour Jacques MANYA, à l’évidence, le lobby “Collioure fa temps” et ses affidés ont raté une nouvelle fois l’occasion de rester discrets.